Gioacchino Rossini (1792-1868)
Il signor Bruschino, opéra comique en 1 acte

Roberto De Candia
Carlo Lepore
Maria Aleida
David Alegret
Andrea Vincenzo Bonsignore
Chiara Amarù
Orchestra Sinfonica G. Rossini
Daniele Rustioni, direction
Teatro Sotteraneo, mise en scène

Nouvelle publication en provenance du Festival de Pesaro. La distribution est cohérente et rompue au chant rossinien. En jeune premier, David Alegret n'a hélas pas le timbre de Juan Diego Florez, mais délivre une performance techniquement irréprochable. Le rôle de Sofia est très proprement chanté par une Maria Aleida un peu indifférente. Du côté des clés de fa, Carlo Lepore et Roberto de Candia, sont impayables dans les rôles paternels, et font tout le prix de ce spectacle. Dans la fosse, service minimum, Daniele Rustioni et l'orchestre du Festival jouent les notes, mais sans le petit grain de folie qui fait les grandes soirées rossiniennes. La mise en scène, ni belle, ni laide, repose sur une banale mise en abyme. Nous sommes à Rossiniland, un parc à thème dont Signor Bruschino est l'une des attractions. Une idée amusante, mais sans véritable efficacité dramatique. Peu importe, celle-ci se trouve dans la partition, et on se laisse emporter par le délire de cette oeuvre géniale, irrésistible. Ce DVD enrichit une discographie plutôt mince, mais un complément de programme aurait été bienvenu. (Olivier Gutierrez)

Welcome to ‘Rossiniland’: where the 1800s meet the 2000s, and tourists are free to wander and gawp at the scintillating spectacle taking place around them. Innovative theatre company Teatro Sotterraneo has transferred Rossini’s light-hearted one-act operatic farce to a modern-day theme park, complete with popcorn stand and balloons. Mistaken identities and general confusion abound, all exaggerated to a delightful degree by Rossini’s forward-thinking comedic effects. Helped by outlandish costumes and off-the-wall stage design – created by the Accademia di Belle Arti di Urbino – a polished cast serves to bring Rossini’s engaging drama to life, making this ‘clever production’ (New York Times) not one to be missed.