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Format : 3 CD Durée totale : 03:12:14
Enregistrement : 1998 Pays : Autriche
Label : Orfeo Référence : C640053 EAN : 4011790640327 Code Prix : DM029A
Année d'édition : 2005 Date de sortie : 08/03/2005
Genre : Classique
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Gioacchino Rossini (1792-1868) Guglielmo Tell
Thomas Hampson, Guillaume Tell Giuseppe Sabbatini, Arnaud Nancy Gustafson, Mathilde Wojtek Smilek, Walter Furst Walter Fink, Melchthal Dawn Kotoski, Jemmy Egils Silins, Gesler John Dickie, Rodolphe Mathias Zachariassen, Ruodi Yu Chen, Leuthold Mihaela Ungureanu, Hedwige Wiener Staatsoper Fabio Luisi, direction
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 Français ou italien ? En 1998 Vienne choisit la version française, voulue par Rossini qui entendait écrire sur le colossal livret de Jouy un nouveau grand opéra, espérant renouveler le triomphe de Moïse et Pharaon, et prenant une avance de quelques années sur Meyerbeer : la Salle Le Pelettier devra attendre trois ans pour applaudir Robert le Diable qui remportera un succès bien plus considérable, que celui, tout d’estime, réservé à la splendide partition de Rossini. En 1973 Le disque sacrait enfin la version originale, avec une distribution où brillait le bel canto de la Mathile de Caballé et le français stylé de l’Arnold de Nicolai Gedda. L’affaire était entendue, mais la partition française mettra du temps à s’imposer, et Fabio Luisi accepta d’enthousiasme la proposition de l’Opéra de Vienne pensé pour Thomas Hampson dont le Guillaume Tell de grand caractère suffi à recommander la soirée. Face à lui l’Arnold de Giuseppe Sabattini ne manque pas d’élan, ni d’aigus, mais l’élégance de Gedda me manque. Et Mathilde ? Nancy Gustafson n’est pas Caballé et moins encore Ponselle, mais elle est émouvante jusque dans sa fragilité et la voix est belle. Quelques comprimari formidables, le Metcthal de Fink, le Furst de Smilek, le Geister de Silins, donnent un certain lustre à la soirée, mais c’est d’abord l’orchestre lyrique de Fabio Luisi qu’on entendra, dévoilant avec les timbres si particulier des viennois les beautés inusables d’une partition souvent émouvante et pas seulement dans « Sois immobile » chanté avec tant d’intensité par Thomas Hampson dont le héros suisse aura été une des incarnations majeures. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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