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Format : 1 CD Durée totale : 01:08:44
Enregistrement : 2009-2012 Lieu : Pittsburgh/Stamford/New-York/Freibourg Pays : Etats-Unis/Allemagne Prise de son : Stereo
Label : New World Référence : NW80736 EAN : 0093228073628 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2012 Date de sortie : 01/09/2012
Genre : Classique
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Mathew Rosenblum (1954-)Yonah's Dream (2008) Circadian Rythms (1989) Circadian Rythms Stargazing Monuments Circadian Rhytms part 2 Two Harmonies (2011) Gymnopédie for Art Jarvinen Fantasy for Roberta Liss Under the Rainbow (2003) The Big Rip, A Science Fiction Cantata Kam The Runaway Universe Caitlin Looked Up at the Sky Interlude Market Fundamentalists Lift Up Your Eyes to the Heavens Last Contact The Big Rip Kam Dave Eggar, violoncelle Chuck Palmer, percussion Rob Frankenberry, clavier Wendy Richman, alto Timothy Feeney, percussion Shirley Yoo, piano Lindsey Goodman, flûte, flûte alto et piccolo Calmus Ensemble Raschèr Saxophone Quartet Newband Dean Drummond, direction
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 Lui qui débute comme musicien de jazz, étudie ensuite la composition (entre autres avec Milton Babbitt) et joue dans un groupe de pop indonésien, peut revendiquer pour sa musique une étrange mixture d’éléments venus de différents univers, de multiples cultures – au point de mêler aussi plusieurs accordages, l’idée de Mathew Rosenblum (1954-) étant d’élargir l’expressivité et de créer des effets sonores inédits. Pièce à la fois rythmée, énergique et contemplative, "Yonah’s Dream", une commande de l’institut Harry Partch (ce compositeur américain bidouilleur d’instruments), résulte d’une combinaison entre certaines intuitions de Rosenblum sur la hauteur et le système de quarante-trois notes de Partch ; résultat : un chaos pétillant et loufoque, avec cependant une retenue toute cérémonielle (l’inspiration de départ vient au musicien lors du mariage de son neveu). Le perturbant "Circadian Rhythms" annonce des influences javanaises et new-yorkaises (Sonic Youth, La Monte Young) : violoncelle, pianos (deux accordages différents) et percussions assurent cinq mouvements aux atmosphères disparates, passant de la pulsation martelée à l’introspection calme, du déjanté au lounge. Pour quatuor de saxophones, percussions, voix et bandes, "The Big Rip" nous emmène, dans ses avant-dernières parties, aux confins de l’univers, apocalyptiques, alors que la toute dernière boucle avec la première, enveloppante et (presque) rassurante. (Bernard Vincken)

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