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Diapason de janvier 2026 Critique de Jean-Claude Hulot Page n° 73
Format : 2 CD Durée totale : 01:33:12
Enregistrement : 2017-2023 Lieu : Cologne Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO555150 EAN : 0761203515028 Code Prix : DM029A
Année d'édition : 2025 Date de sortie : 29/10/2025
Genre : Classique
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Robert Kahn (1865-1951) Quatuor pour piano n° 1 en si mineur, op. 14 Quatuor pour piano n° 2 en la mineur, op. 30 Quatuor pour piano n° 3 en do mineur, op. 41 Sérénade pour trio à cordes en la mineur
Oliver Triendl, piano Zilliacus Trio
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 Brahms aurait proposé en 1887 au jeune Robert Kahn, formé jusque-là par Bargiel, Kiel et Rheinberger de devenir son professeur mais Robert Kahn déclina, sans doute par timidité, l’offre pourtant exceptionnellement flatteuse. Néanmoins les premières œuvres de ce musicien prolifique se placent sous l’influence manifeste du maître de Hambourg. Ses trois quatuors avec piano écrits entre 1891 à 1904, quoique de dimensions plus modestes que les opus 25 et 26 de Brahms trahissent en effet cette admiration. Ils sont écrits dans un style d’un romantisme tempéré qui refuse les excès expressifs de ses contemporains et même les complexités chromatiques et tonales d’un Max Reger. Nettement plus tardive, la sérénade pour trios à cordes de 1933 ne reflète guère les temps troublés qui l’ont vu naître. Robert Kahn sera évidemment contraint à l’exil, en Grande-Bretagne pour ce qui le concerne, pays où il mourra quasiment oublié, attaché jusqu’à sa fin au langage de sa jeunesse. Le trio suédois Zilliacus auquel se joint l’incontournable Oliver Triendl donne toute leur fraîcheur à ces partitions aimables mais dénuées de profondeur et déjà aux limites de l’anachronisme lors de leur composition. (Richard Wander)  There are such defining moments in life. On the path towards one's own calling, there is an encounter with one of the greats, and everything is suddenly different. For the young Robert Kahn, the moment came on one day in 1886 when he met Johannes Brahms. The maestro from Northern Germany was apparently able to put many sympathetic strings in motion upon meeting the young composer from Mannheim. This resulted in an oeuvre in which his chamber music from duo to quintet often strikes a tone that we recognise from his role model. Without ever copying his mentor, Kahn thrives on his full-bodied and opulent voice leading, which gives the three piano quartets in particular a symphonic dimension. Next to these is the spirited transparency of the Serenade for string trio from 1933, when the music world congratulated Johannes Brahms on his 100th birthday. Robert Kahn is not afraid to occasionally take the master at his word...
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