|
Format : 3 CD Durée totale : 02:33:13 Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO777757 EAN : 0761203775729
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 10/07/2013
Genre : Classique
|
|
 |
Richard Strauss (1864-1949) Die Schwagseime Frau (La Femme silencieuse), opéra en trois actes
Franz Hawlata, basse baryton Monika Straube, mezzo-soprano Andreas Kindschuh, baryton Bernhard Berchtold, ténor Julia Bauer, soprano Guibee Yang, soprano Tiina Penttinen, mezzo-soprano Matthias Winter Kouta Raesaenen Martin Gaebler Choeur de l'Opéra de Chemnitz Orchestre Philharmonique Robert Schumann Frank Beermann, direction
|
 
 Enfin ! Franz Hawlata, le plus grand Baron Ochs de sa generation, aura laissé un enregistrement de son Morosus. Cette voix immense a la souplesse et la palette de couleurs nécessaires pour rendre vivant ce personnage grincheux au I mais tout en humour distancié dans le monologue des cloches, balourd puis désabusé dans son face à face avec sa future épouse au II, d’une humanité généreuse dans la scène finale. A ses côtés, Julia Bauer campe une Aminta au timbre frais et fruité, vraie colorature aux aigus projetés avec une vigueur insolente, séduisante au II, et mégère pas du tout apprivoisée au III, naturelle de bout en bout. Andreas Kindschuh à contre-emploi de son beau timbre de Kavalierbaryton, compose un Barbier insinuant et manipulateur jusqu’au sadisme. A la tête de l’Orchestre et des Chœurs de l’Opera de Chemnitz, Frank Beermann met en valeur ses chanteurs et respire avec eux au point de se faire oublier parfois, n’était la beauté des interventions solistes et le rythme implacable qui fait avancer l’œuvre vers son poignant dénouement. Une belle version d’une œuvre trop peu représentée au disque. (Olivier Gutierrez)  Die schweigsame Frau by Richard Strauss, premiered in 1935, represents what is perhaps his most virtuosic and technically demanding score both for the orchestra and for the soloists. This may also be one of the reasons why this turbulent masterpiece is only relatively rarely performed today. The title role (»The Silent Woman« is anything but silent!) and the role of Sir Morosus, a man plagued by noise, call for great vocal talents. Toward the end of last year these optimal performance conditions were on hand in Chemnitz when Julia Bauer and Franz Hawlata played the mismatched couple. The critics jubilated, and cpo now adds a new pearl to the necklace of its Chemnitz edition. Strauss endowed Die schweigsame Frau with a lavish wealth of musical ideas; the light tone of comedy and the grand aria alternate; he merrily cites himself and a dozen other composers; he copies Rossini and spoofs Monteverdi – this is grand farcical fun!
|
. |
 |
|
|