Renaud Gagneux (1947-)
Deux danses populaires (csardas et tango) pour violons, alto, violoncelle et contrebasse
Trois Bagatelles pour violoncelle seul, Quatuor à cordes n°1
et Quatuor à cordes n°2
Opus 52, duo pour violon et violoncelle
Qamar ou le reflet d'une inconnue, pour violons, alto, violoncelle et contrebasse.

Nathanaëlle Marie, Jin-Hy Paik : violons
Françoise Renard, Ingrid Lormand : altos
Yan Garac, Chriztophe Beau, cellos
Esther Brayer : contrebasse.

Les instrumentistes, amis du compositeur, font renaître la musique de Renaud Gagneux. Ils "comprennent aisément cette musique à la forme limpide, aux grands accents clairs, et donnent tout, dans la violence obstinée (...) mais aussi dans la grâce des accalmies, comme dans les unissons (en réalité les octaves) (...) où l'intonation pourtant périlleuse est parfaite." (Jacques Amblard - Le monde de la Musique - nov. 05)

Stockhausen mais aussi Henry Dutilleux à l’Ecole Normale de Musique, André Jolivet et Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris: des maîtres différents tant du point de vue de l’engagement esthétique que du point de vue spirituel pour un musicien qui avait entrepris l’étude du piano à l’âge de cinq ans avant de devenir l’élève d’Alfred Cortot et de Vlado Perlemuter. D’où, sans doute, le fait que Renaud Gagneux ne se soit jamais inscrit dans un courant unique. Rebaud Gagneux n’écrit plus depuis 3 ans. Trois années de silence donc, aboutissement logique d’un parcours qui l’a mené des œuvres fleuves et des grandes formations orchestrales à des miniatures pour instruments seuls. Au coeur de cette progression vers des mondes plus intimes se situent ces pages de musique de chambre. - DDD 66:46/Livret Français-Anglais