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Format : 1 CD Durée totale : 00:57:10
Enregistrement : 01/04/2023 Lieu : Uhingen Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Haenssler Classic Référence : HC22050 EAN : 0881488220506 Code Prix : DM018A
Année d'édition : 2024 Date de sortie : 07/02/2024
Genre : Classique
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Giacomo Meyerbeer (1791-1864) Komm Meeresstille SulleikaCarl Loewe (1796-1869) Meine Ruh ist hin, op. 9/2 Die verliebte Schäferin, op. 9/3 Die Schneeflocke, op. 63/1 Ihr Spaziergang, op. 9/4Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) Hexenlied, op. 8/8 Suleika, op. 57/3 Suleika, op. 34/4 Die Nonne, op. 9/12Robert Schumann (1810-1856) Liebeslied, op. 51/5 Aufträge, op. 77/5 Viel Glück zur Reise, Schwalben!, op. 104/2 Die Letzten Blumen starben, op. 104/6 Aus den östlichen Rosen, op. 25/25 Singet nicht in Trauertönen, op. 98aEmilie Mayer (1821-1883) Du bist wie eine Blume, op. 7/1 Das Schlüsselloch im HerzenFrances Allitsen (1848-1912) Katherine Mag da draussen Schnee sich thümen Die Botschaft
Eva Zalenga, soprano Doriana Tchakarova, piano
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Un disque bien de son temps. En relations, hommes – femmes s’entend, soient des textes écrits par des femmes et mis en musique par des hommes, et deux "compositrices" sorties de l’oubli pour l’occasion. Un enjeu sociétal suffit-il à construire un programme de récital cohérent ? La réponse est négative, on pouvait s’y attendre. Une idéologie, quelle qu’elle soit, n’a jamais porté l’art à ses sommets, l’histoire du siècle dernier l’a assez montré. Cela nous donne donc un programme disparate, d’intérêt inégal, dominé par Schumann, mais pas le plus essentiel. Le très germanique Carl Loewe et le relativement oublié – du moins au Lied – Giacomo Meyerbeer sont présents et c’est heureux. Vu le concept de l’album, on aurait préféré retrouver Fanny Hensel – son génie musical mérite un enregistrement intégral, je ne me lasserai pas de le répéter – plutôt que son frère. On se délecte du timbre beurre et miel de la soprano Eva Zalenga, une voix conduite sur le souffle, an vibrato parfaitement maîtrisé. La pianiste Doriana Tchakarova respire avec sa soliste, anticipant la moindre de ses intentions, l’inhabituelle photo de couverture est justifiée. Deux artistes de premier ordre, que l’on a hâte de réentendre, débarrassées des idéologies du moment, faisant de la musique, tout simplement (Olivier Gutierrez) It is only natural that the spirit of the Romantic era should embrace, envelop and encircle the male and female composers and lyricists on this album in their depiction of wistful longing – the omnipresent theme of the era. But this is not the only point of reference behind this concept. The deeper one delves into the life stories and works of these artists, the more complex and far-reaching the network of associations proves to be. “In Relation” is an invitation to plunge into the associative field of 19th-century words and music and it shows that the connexions between the two arts and their male and female practitioners were more extensive than one might imagine.
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