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Reflecting Beethoven. Sonates pour piano de Beethoven, Garson et Ruprecht. Schuch.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:19:31

Enregistrement : 01/02/2020
Lieu : Munich
Pays : Allemagne
Prise de son : Studio / Stereo

Label : AVI Music
Référence : AVI8553016
EAN : 4260085530168
Code Prix : DM021A

Année d'édition : 2020
Date de sortie : 01/06/2020

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n° 8 en do mineur, op. 13 "Pathétique"
Sonate pour piano n° 16 en sol majeur, op. 31 n° 1
Sonate pour piano n° 17 en ré mineur, op. 31 n° 2 "La Tempête"/ Mike Garson (1945-)
Pathétique Variations

Henri Pousseur (1929-2009)
Coups de dès en échos

Leander Ruprecht (1999-)
Sonate en ré mineur (deuxième version)

Herbert Schuch, piano

Une année après son précédent disque, Herbert Schuch remettait sur le métier Beethoven e altri. Sa curiosité est sans borne, qui l’amène à exhumer juste au moment où on l’oublie Henri Pousseur : Coups de Dés en Echos, dont l’esprit est assez bagatelle, fut écrit sur les lettres (notes) musicales formées par le patronyme de John Cage, hommage impertinent au compositeur américain disparu une année plus tôt (heureusement qu’il n’a pu l’entendre). Nonobstant, l’esprit pincé et peu sarcastique, les motifs obsessifs correspondent assez aux méchancetés de l’Allegro vivace de la Seizième Sonate où Beethoven tord une bonne fois pour toute le cou à Josef Haydn. Après la Tempête, le piano préparé de la Deuxième Sonate de Leander Ruprecht en ressaisit en quelque sorte les effets, et peut-être même l’esprit : cette musique donne à voir, comme celle de Beethoven le voulait, ce que, chez l’un comme l’autre, le pianiste fait en peintre, jouant du nuancier du clavier et de l’espace du meuble comme peu savent pouvoir le faire aujourd’hui (Nelson Freire ?). La pièce de Mike Garson est bien plus qu’un commentaire à la Pathétique. Mais ne soyons pas illusionnés. Si brillantes soient ces correspondances, bien plus que des reflets, ce sont les trois Sonates de Beethoven qui montrent Herbert Schuch en démiurge. Preuve de son génie, l’Adagio de la Tempête. Musique de la rétention, des questions, des suspensions que tant auront fait languir en atermoiements ; mais écoutez la nature du son, ce que tant évase, il l’empli, comme jadis Claudio Arrau, magnifique piano qui ne cède jamais, tient, sostenuto, vertu beethovénienne s’il en fut. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Le pianiste Herbert Schuch, avec son Reflecting Beethoven propose une mise en miroir de l’inconnu, ou presque, avec l’illustre. Habillage malicieux d‘un programme autour de trois piliers des sonates du géant qui permet de vérifier comme Beethoven inspire toujours, en témoigne l’évidence de rapprochement avec les Pathétique variations de Mike Garson mais aussi des virevoltants coups de dés en écho d’Henri Pousseur. Coup de dés qui nous fait passer de l’opus 13 (31 supo’l à ) à l’opus 31 par un simple tirage inversé. Une interprétation de la simplicité, qui ne cherche que la limpidité de son texte et l’évidence des idées qu’il renferme, jusqu’au son du piano sans artifice, sans basses exacerbées ni aigus synthétiques. Bien loin d’un interprète qui se contemplerait dans son cérébral reflet, Schuch fait jaillir sa joie de ce répertoire inépuisable qu’il parsème de détours auprès d‘œuvres fulgurantes qui auraient presque tiré un sourire à la dureté légendaire du visage du géant, surtout avec cet explosif final du jeune Leander Ruprecht, plein de délicieuses évocations. (Jérôme Leclair)

Beethoven has been pressed into many categories. At times he was seen as the great Titan, at others as an idealist; later approaches occasionally attempted to “de-emotionalize” his music. He simply had an incredible ability to be many things, but his music was never dispassionate. Beethoven could even sound overemotional, and then display dry wit! I see him at a crossroads in music history where he was occasionally still allowed to write plain, simple music, and I find that thoroughly moving. I’m always searching for connections across the centuries. Composers relate to one another, consciously or unconsciously. For instance, unconsciously: Henri Pousseur wasn’t thinking at all about Beethoven’s G Major Sonata. When I was thirteen years old, I performed the Pousseur piece at the European Youth Music Competition: it was a compulsory piece, and I won a special prize. It was the first truly “modern” piece in my repertoire, and required things I wasn’t prepared for at all. At the beginning, for example, six different dynamic shadings are overlapping simultaneously in both hands. I found those challenges exciting: after having gone through such an experience, I had “tasted blood” as far as contemporary music was concerned. In the middle of the piece, there is an improvisation on predetermined musical material: I wrote my version down, and have recorded it that way now. At the onset, the piece features a displacement of one semiquaver between the two hands, which is maintained until the phases come together again. This always reminded me of the first movement of Beethoven’s G Major Sonata. Beethoven was surely one of the first to discover how such small shifts can generate a kind of jagged, forward-moving energy, and he presents it in a dry, unemotional manner.

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