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Format : 1 CD Digipack Total Time : 01:20:04
Recording : 2022-2023 Location : Saxon/Londres Country : Suisse/Royaume-Uni Sound : Eglise / Stereo
Label : Claves Catalog No. : CLA3097 EAN : 7619931309729 Price Code : DM020A
Publishing Year : 2024 Release Date : 04/09/2024
Genre : Classical
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Maurice Ravel (1875-1937) Sonate pour violon et violoncelleAlfred Schnittke (1934-1998) Sonate pour violoncelle et piano n° 1Serge Prokofiev (1891-1953) Symphonie Concertante pour violoncelle en mi mineur, op. 125
Constantin Macherel, violoncelle Anna Orlik, violon Frédéric Bager, piano London Mozart Players Jonathan Bloxham, direction
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Très jolie association que ces trois partitions du 20e siècle ! Assez rarement donnée, la Sonate en quatre mouvements pour violon et violoncelle de Ravel fut conçue comme un hommage à Debussy disparu en 1918. Ravel imagina une étonnante polyphonie avec simplement les huit cordes des deux instruments. Constantin Macherel et Anne Orlik donnent l’illusion d’une “orchestration” tant leurs voix se complètent parfaitement. Ils jouent magnifiquement des allongements et rétrécissements sonores, restituant la sensualité d’une partition proprement géniale. Datée de 1978, la Sonate pour violoncelle et piano de Schnittke fait écho aux œuvres chambristes ultimes de Chostakovitch disparu trois ans plus tôt. Le caractère épuré de certains passages est magnifié sans une seule baisse de tension. Le caractère expressionniste de la partition est d’autant plus remarquable dans le presto central, course à l’abîme restituée avec un sens aigu du drame. La prise de son met en valeur la densité et la chaleur des timbres des deux instruments. Jonathan Bloxham dirige Constantin Macherel dans la Symphonie concertante de Prokofiev. Grâce à Rostropovitch, Prokofiev reprit le matériau ancien d’un concerto pour violoncelle des années trente pour composer une nouvelle partition créée en 1952. La direction contient un peu trop l’énergie de l’écriture. Cela s’améliore dans le deuxième mouvement, Allegro giusto. L’écriture dansante et ironique fait merveille et on retrouve le lyrisme, le génie mélodique de Prokofiev dans le finale aussi contrasté qu’inattendu par son développement sous forme de variations. (Jean Dandrésy) In 1978, the Sonata for Cello and Piano No. 1 pursued this polystylistic approach but in a less heterogeneous manner. The various components are thus far more integrated into the course of the score, yet remain perfectly audible and identifiable. The piece opens with a meditative Largo, reminiscent of a sarabande, in which the piece’s central substrate is immediately heard: the major or minor third interval, a fundamental element of classical harmony on which chords are built and which conveys a sense of impalpable tonality. The Presto is an inexorable race. The thirds are still present, particularly in the piano’s hammered punctuations, but are submerged by the incessant quavers running through the whole movement.
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