Martin Peudargent (?1510-?1594)
Misericordia Jesu Christi, for ensemble
Te Deum Patrem, pour chœur & ensemble
Misit me vivens pater, pour chœur & ensemble
Cibavit eum
Parvulus natus est nobis, pour chœur & ensemble
Pater noster, pour chœur & ensemble
Ave Maria, pour chœur & ensemble
Cor meum contrubatum est (instrumental), for ensemble
Cor meum contrubatum est, pour chœur & ensemble
Amici mei, pour chœur & ensemble
Beatus, qui intelligit, for ensemble
Dominus conservet, for ensemble
Terram nunc pede, pour chœur & ensemble
En foecunda Aquila, pour chœur & ensemble
Rebus in utilibus, pour chœur & ensemble
Spartam praecipue, pour chœur & ensemble
Jubilate Domino, pour chœur & ensemble
Ingrediamini, pour chœur & ensemble
Irrogat Omnipotens, for ensemble
Miscericordia Jesu Christi, pour chœur & ensemble
Dux optatus adest, pour chœur & ensemble
Canzon Il n'est plaisir, for ensemble
Laudate Dominum, pour chœur & ensemble

Rabaskadol
Fritz Heller

Le label Aliud se consacre à la musique de Martin Peudargent, l’un des musiciens importants du XVIème siècle de la Flandre. Il est né dans la Principauté de Liège, et passa une grande partie de sa vie à la Cour du Duc de Jülich-Kleve, pour lequel il écrivit alors plusieurs recueils de motets, le premier fut composé sans doute peu de temps après son arrivée dans la ville de Kleve, au cours des années 1530. Ses deuxième puis troisième recueils (1555 et 1556) lui permettent ensuite d’acquérir un statut de musicien indispensable à la Cour. Quelque vingt années plus tard, il est responsable des grands événements musicaux de la Cour, après avoir participé à la rédaction d’un traité de musique en 1557, puis d’un recueil de chansons en 1561 avec des pages d’autres compositeurs. L’album de l’ensemble Rabaskadol nous fait redécouvrir cette figure par des extraits du deuxième recueil de 1555 principalement, à savoir les motets dit « D’Etat ou d’hommage » à la famille ducale. En effet, en 1550, était née la première fille du Duc, Maria Eleonore. Loin de valoir celle de ses contemporains ou même ses ancêtres quant à sa perfection expressive, la musique de Peudargent présente surtout un intérêt par l’utilisation des instruments tels ceux par exemple de la famille des violons, vivement sollicités. L’ensemble vocal (Capella ‘92) se trouve de nombreuses fois en difficulté. Un disque pour les curieux avant tout de la musique de la Renaissance.