Niccolo Paganini (1782-1840)
Caprice n° 1 en mi majeur
Caprice n° 2 en si mineur
Caprice n° 3 en mi mineur
Caprice n° 4 en do mineur
Caprice n° 5 en la mineur
Caprice n° 6 en sol mineur
Caprice n° 7 en la mineur
Caprice n° 8 en mi bémol majeur
Caprice n° 9 en mi majeur
Caprice n° 10 en sol mineur
Caprice n° 11 en do majeur
Caprice n° 12 en la bémol majeur
Caprice n° 13 en si bémol majeur
Caprice n° 14 en mi bémol majeur
Caprice n° 15 en mi mineur
Caprice n° 16 en sol mineur
Caprice n° 17 en mi bémol
Caprice n° 18 en do majeur
Caprice n° 19 en mli bémol majeur
Caprice n° 20 en ré majeur
Caprice n° 21 en la majeur
Caprice n° 22 en fa majeur
Caprice n° 23 en mi bémol majeur
Caprice n° 24 en la mineur

Eliot Fisk, guitare

Véritable phénomène artistique, Niccolo Paganini repoussa en son temps les limites techniques instrumentales au-delà de tout ce que l’on pouvait imaginer. Ses 24 caprices pour violon seul en demeurent probablement l’exemple le plus marquant, traitant tour à tour, à la manière d’études, les différentes techniques d’archet (spiccato, staccato, doubles et triples cordes) et de la main gauche (pizzicatti). Leurs transcriptions ne tardèrent pas puisque du vivant même de Paganini, Liszt et Schumann les adaptèrent pour piano. L’histoire ne dit pas si le célèbre Génois exécutait également ses caprices à la guitare, instrument qu’il maîtrisait parfaitement et pour lequel il a écrit de très belles pages. Sur le disque, c’est en tous cas le guitariste Eliot Fisk, dernier élève d’Andrés Segovia, qui signe ici en première mondiale l’intégralité de ce sommet de virtuosité. (Benjamin Esterni)