 Pour leur premier disque intitulé Odyssey, la violoniste franco-néerlandaise Cosima Soulez Larivière et le pianiste autrichien Philipp Scheucher ont choisi un programme très original. Le poétique triptyque « Mythes » de Szymanowski, composé en 1915 à partir de légendes de la Grèce antique, ruisselle de virtuosité et d’inventions harmoniques. La courte et dense « Sonate n° 1 » de Paul Hindemith est une œuvre de jeunesse (1918) de caractère brahmsien en deux mouvements contrastés, le premier animé, le second « dans le tempo d’une danse lente et solennelle » écrit le compositeur. Poursuivant dans le répertoire contemporain du couple violon et piano, la « Sonate en quatre mouvements » du compositeur américain John Carigliano reçut le premier prix du concours de musique de chambre au festival des Deux mondes de Spolète en Italie en 1964. Cette œuvre néoclassique brillante séduit par sa virtuosité, son lyrisme et sa variété rythmique. Après le finale virtuose de cette sonate, l’« Aria » de Kevin Puts, compositeur américain récemment à l’honneur au MET avec son opéra « The Hours », apporte le repos méditatif de sa douce mélodie. Une belle réussite ! (Gérard Martin)  Under the title ODYSSEY, the French-Dutch violinist Cosima Soulez Larivière and the Austrian pianist Philipp Scheucher lead us through a legendary world, as it were, beginning with Karol Szymanowski’s “Myths” op. 30. The three movements “Arethusa”, “Narcissus”, “Dryads and Pan”, which are strongly influenced by Impressionism, refer to motifs from Greek mythology and are considered a milestone in the duo repertoire for violin and piano due to their various innovative playing techniques. The following twomovement Sonata in E-flat major op. 11 No. 1 by Paul Hindemith is also influenced by Impressionism, although Hindemith’s very specific, simple and “classical” musical language clearly shines through at all times. The Sonata for Violin and Piano by the American composer John Corigliano from 1962/63 captivates with its diverse moods, which are underlined by impressively virtuoso as well as lyrical or complex rhythmic elements. The final piece is the breathtaking “Aria” by his compatriot Kevin Puts, described as a “master of polystyle”, who has enjoyed great success in recent years with his latest opera “The Hours”.

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