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Nikolaieva joue Bach
Format : 1 CD
Durée totale : 01:08:17

Enregistrement : 1980
Lieu : Moscou
Pays : Russie

Label : Regis
Référence : RRC1285
EAN : 5055031312856

Année d'édition : 2007
Date de sortie : 31/03/2008

Genre : Classique
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Concerto Italien, BWV971
Tocata et Fugue en ré mineur BWV565
Jesu bliebt meine Freude (Cantate n° 147, arr. Hess)
Prélude choral Wachet auf, ruft uns die Stimme*
Fugue en si mineur BWV578*
Prélude choral
Nun komm der Heiden Heiland*
Chaconne en ré mineur BWV1004-5*
Prélude choral
Ich ruf zu dir, Herr*
Siciliano en sol mineur (sonate pour flûte (arr. Kempff) *arrangements Busoni

Tatiana Nikolaieva, piano

La pianiste russe Tatiana Nikolayeva, née à Bezhitsa en 1924, reste l’une des interprètes magistrales de l’œuvre pour clavier de Bach, qu’elle interpréta durant toute sa vie. Elle n’en donne pas une vision immédiatement accessible, l’auditeur doit en pénétrer la puissante et secrète beauté. Au piano, seule Nikolayeva possède cette maîtrise absolue de la polyphonie de Bach, cet art sublime de la plasticité des lignes, cette fébrilité expressive, outre son toucher, d’une grande spécificité, pétri dans le marbre et saturé d’harmoniques. Le mystère des interprétations de la pianiste russe réside d’ailleurs dans cette importance accordée au timbre et au toucher. La musique du Cantor ne tient pas seulement de la seule abstraction polyphonique, avec une simplicité désarmante (une « simple » question d’accentuations, de nuances, de subtils échos entre les deux mains… !), la pianiste russe en fait surgir aussi toute la réflexion sur l’acoustique, la propagation du son dans l’espace et son devenir, dimension trop souvent négligée dans cette musique, et pourtant absolument essentielle. Tous les disques de Nikolayeva consacrés à Bach, réédités au Japon il y a quelques années (JVC), et difficilement accessibles aujourd’hui, en témoignent. Et, ici, Regis reprend l’un des programmes les plus accomplis de la pianiste (Tokyo, 7-10 avril 1982). Seule l’interprétation du Concerto Italien semble différente de la version JVC. Un album absolument indispensable ! (Pierre-Yves Lascar)

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