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Format : 1 CD Durée totale : 01:11:12 Prise de son : Stereo
Label : Genuin Référence : GEN87084 EAN : 4260036250848 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2007 Date de sortie : 23/11/2007
Genre : Classique
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Sonate en do majeur, op. 102 n° 1Anton Webern (1883-1945) Deux pièces Trois petites pièces, op. 11 Sonate pour violoncelle et pianoJohann Sebastian Bach (1685-1750) Suite pour violoncelle seul n° 5 en do mineur, BWV 1011György Ligeti (1923-2006) Sonate pour violoncelle seulIgor Stravinski (1882-1971) Suite italienne
Nicolas Altstaedt, violoncelle Francesco Piemontesi, piano
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 « De l’audace » pourrait-être la devise de Nicolas Alstaedt : Lauréat en 2005 d’un fameux Concours allemand, il choisit certes une Sonate de Beethoven, mais relue d’une telle façon qu’elle dut paraitre méconnaissable aux membres du jury, avant de distiller tout l’étrange des trois cahiers que Webern a composé pour son instrument. L’étrangeté de ce précis poétique est augmentée par le piano atmosphérique de Francesco Piemontesi, comparse génial, quel dommage qu’ils n’aient pas prolongé jusqu’à aujourd’hui ce duo inventif qui donne une lecture si pertinente de la Suite Italienne, « destravinskisée » en quelque sorte, en faisant un objet étrange, inclassable, plus moderne qu’elle ne fut jamais. Est-ce le fait de l’avoir précédé avec la Sonate de Ligeti ? Le violoncelliste avait posé l’opus du hongrois en postlude à une lecture déconcertante, comme improvisée, de la 5e Suite de Bach : on croirait entendre une viole de gambe ! Cinq années plus tard, avec celui qui est devenu son partenaire privilégié, Jose Gallardo, une autre mise en miroir est à l’œuvre. Les aventureuses diffraction, les « flûteries » savoureuses, les mélodies perdues de deux cahiers de Wilhelm Killmayer faces aux romances et aux contes de Schumann. Affinités électives évidentes d’un siècle l’autre d’ailleurs une des Romances de Killmayer est notée « Im Schumann-Ton ». Ce ton Schumann, les deux amis le font fantasque au possible, forçant à une réécoute drastique de ces pièces où l’univers d’Hoffmann s’invite. Fascinant. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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