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Format : 1 CD Durée totale : 01:13:24
Enregistrement : 01/10/2017 Lieu : Bologne Pays : Italie Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Tactus Référence : TC850004 EAN : 8007194106800 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 05/06/2019
Genre : Classique
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Giuliano Balbi (?-1894)Grande Fantaisie sur le "Domino Noir" de Auber, op. 14, pour orgue et piano "Sous les rosiers", op. 10, petite valse facile pour harmonium et piano Giovanni battista Croff (1812-1868)Deux duos pour harmonium et piano Domenico Silverj (1818-1900)Sérénade pour harmonium et piano Petite sonate élégiaque pour Harmonie flûte et piano Carlo Spattini (19e siècle)"Bollero", pour piano et harmonium Emilio Mantelli (1832-1917)Extraits de "Deux petits divertimenti pour Harmonie flûte, harmonium et piano" Prélude Nocturne Ferdinando Bruno (1844-1880)Variations pour piano et harmonium Filippo Filippi (1830-1887)Mélodie pour harmonium et piano Andrea Toschi, harmonium (Harmonium Kasriel, 1905) Carlo Mazzoli, piano (Piano Pleyel, 1860)
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 Dès l'invention de l'harmonium par le facteur de piano parisien Debain (1809-1877), breveté en 1842, le nouvel instrument connut un grand succès du fait de son faible encombrement, de son coût modéré et surtout de ses capacités expressives. Il s'agissait en fait d'un perfectionnement de « l'orgue expressif » de Gabriel-Joseph Grenié (1756-1837), développé depuis 1790 et dont le brevet est de 1810. L'instrument se répand dans les salons, où il tient le rôle de « chanteur » accompagné par le piano, en France (avec des pièces de Saint-Saens, Lefébure-Wély etc), mais aussi en Italie où l'association des deux instruments est très appréciée et produit entre autres les pièces délicieuses qui font l'objet de ce bel enregistrement. On est loin du répertoire religieux auquel l'harmonium sera trop souvent cantonné, après le tournant du siècle, par des compositeurs comme Karl-Elert (à l'exception de ses « Duos légers » pour harmonium et piano de 1906). Avec par exemple « Sous les rosiers, petite valse facile » de Giuliano Balbi, le ton est donné : il s'agit de musique de divertissement, de musique de salon au meilleur sens du terme. Le ton et les styles oscillent entre la danse (avec le savoureux « Bollero » (sic) de Spattini) et la mélodie ou la romance. L'opéra n'est pas loin, dans des paraphrases et autres fantaisies (sur le Domino Noir d'Auber, toujours de Balbi) qui ramènent au salon le monde de la scène. Pour être inconnus, ces compositeurs n'en sont pas moins doués pour faire donner aux deux instruments combinés le meilleur d'eux-mêmes, en alliant le pittoresque et l'invention mélodique. Debain entérinera d'ailleurs cette alliance en brevetant en 1849 l'harmonicorde, nouvel instrument combinant harmonium et piano. (Jean-Michel Babin-Goasdoué)  Unmissable CD for the lovers of ‘chamber music’, “Divertimento Italiano” represents a lively and different dimension of the great nineteenth-century theatrical music, cultural and musical substratum of the Italian nineteenth-century: the private completion of what happened in the great theaters. The instrumental organic represented by a vintage piano and an harmonium delivers a variety of rare expressive possibilities also bringing to light those ‘minor’ composers whose notes are very well representing the most intimate alter ego of the great 19th century melodramatic production. The performance by two fine specialists of the instruments: Andrea Toschi at the harmonium and Carlo Mazzoli at the historical piano.
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