Neidhart von Reuenthal (?1180-?1240)
"Meienzit"
"Winder, wie ist nu din Kraft"

Guiraut Riquier (1230-1293)
Chanson

Troubadour inconnu (13e siècle)
"Ai vist lo lop"

Cantigas de S. Mario, Alfonso X (1221-1284)
"A Madre de Jhesu Cristo"

Meistersingerlied, Mainz, (1512)
"Maria zart"

Pierre Attaignant (?1494-1552)
"Tourdillon"

Vincenzo Galilei (1529-1591)
"Saltarello"

Glogauer Liederbuch (1479/80-)
"All Fol"

Traditionnel
"Platerspiel"

Bergisches Land
"O, Maria, noch so schoen, als die Sonn"

Anonyme (initiales R.S.)
"Roben is to the Greense-Woode gon"

Francis Cutting (1550-1595/6)
"Packington's Pound"

John Dowland (1563-1626)
"Captaine Digorie Piper his Galiard"

Florenz (14e siècle)
"Estampie La manfredina"
"Estampie La rotta della manfredina"

Thoinot Arbeau (1520-1595)
"Bransle des Cheveaux"

Pierre Phalèse (151-1573)
"Hungaresca"

Dietmar Berger, fiddle

Plus connu outre Rhin qu'en France, Dietmar Berger s'est illustré au violoncelle (notamment comme membre du trio Delos) et dans divers enregistrements d'œuvres baroques, à la viole de gambe. Au fil d'un programme qui s'étend de l'Allemagne à l'Italie, en passant par l'Angleterre et la France, il interprète dans ce disque des pièces médiévales des XIIIe et XIVe siècles (minnesänger, cantigas extraites du recueil d'Alphonse XIII, diverses chansons de troubadours) et des airs de danse (tourdions, branles, estampies, saltarellos) du XVIe siècle. Si cet enregistrement peut permettre au néophyte de découvrir la sonorité de la vièle, il se révèle d'une austérité et d'un ascétisme qui confinent à l'abstraction, d'autant plus que certaines pièces sont, d'un bout à l'autre, jouées pizzicato. Les œuvres médiévales choisies étaient, pour l'essentiel, chantées, et si la vièle, dont l'iconographie faisait alors l'instrument des anges, les accompagnait, elle n'était pas, en général, le seul instrument employé à cet effet. Quant aux airs de la Renaissance — pour la plupart bien connus — proposés ici, leur caractère enjoué et festif ne se satisfait guère de ce qui apparaît, indépendamment des qualités de l'interprète, comme une sorte de mise au régime sec. (Bertrand Abraham)