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Informations
Musique d'Occitanie. Maillard, Dujardin, Rodi.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:19:13

Enregistrement : 01/10/2010
Lieu : Fenestrelle
Pays : Italie
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Elegia
Référence : ELEORG010
EAN : 8051770160106
Code Prix : DM017A

Année d'édition : 2010
Date de sortie : 01/01/2010

Genre : Classique
Giovanni Cagliero (1838-1926)
Pastorale prima pour orgue et musette

Guy Morancon (1927-)
farandouleto (arr. pour galoubet, musette et orgue de S. Rodi)

Jean-Jacques Beauvralet-Charpentier (1734-1794)
Noël, Votre bonté grand Dieu

Pascal Arnaud (XVIIIe siècle)
Pièces pour galoubet, tambourin et orgue
Marche à Timbale
Tournado
Menuet
Tambourin
Aubade I e II

Louis Archaimbaud (1705-1789)
Suite pour orgue
Prélude
O filii e filiae
Elevation
Offertoire

Esprit Philippe Chedeville (1696-1762)
Noëls pour les musettes et vielles, première Suite en trio
A la venue de Noël
Joseph est bien marié
Elle alleit au Temple
A minuit fut fait un réveil

Charles Buterne (1700-1750)
Sonate en do n° 3, op. 2

Etienne-Paul Charbonnier (1793-1872)
Noël des Rois Mages
Marche des Rois
Première Aubade
Christus natus est
Deuxième Aubade
Dernière Marche

Walter Gatti (1962-)
Suite occitane pour musette, galoubet et orgue
Saltarello. La Chanson des Vaudois
Corale. Rossignolin du bois
Pastorale. Se chanto

Jean-Christophe Maillard, musette baroque
François Dujardin, galoubet, fifre et tambourin
Silvano Rodi, orgue (Orgue Alessandro Collino de l'église San Luigi Re di Francia de Fenestrelle)

L’Occitanie, ancienne région de langue d’oc, couvre toutes les provinces qui s’étendent des Pyrénées à tout le sud de la France jusqu’aux vallées des Alpes-Maritimes et les Alpes Cozie et Graie en Italie. Du point de vue géographique, ce territoire est délimité par la Mer Méditerranée, les Pyrénées, l’Océan Atlantique, le Massif Central, les montagnes du Dauphiné et les Alpes, versants orientaux inclus. Fenestrelle, charmante bourgade de la Haute vallée Chisone, conserve avec la fierté issue d’un passé glorieux, ces traditions et influences artistiques typiques des vallées occitanes du territoire italien. Ce n’est pas un hasard si l’église paroissiale dédiée à Saint Louis, Roi de France, construite au XVIIIe siècle sur les ordres de Louis XIV, le “Roi Soleil”, abrite encore aujourd’hui un orgue précieux d’Alessandro Collino, membre d’une célèbre dinastie de facteurs d’orgues de Pinerolo, fortement influencé par le style somptueux purement français. Dans ce contexte, est née l’idée d’associer aux sonorités de l’orgue celui de la musette, du galoubet et du fifre, avec l’accompagnement rythmique du tambourin, dans un ensemble de compositions anciennes et récentes, à la fois sacrées et profanes, évoquant Noël, crées par des musiciens ayant œuvré au cours des siècles en Occitanie. La musique occitane a des origines très anciennes qui remontent à la période de l’art lyrique des troubadours à caractère monodique. Elle a subi au cours des temps des influences très variées depuis le chant grégorien, le chant polyphonique jusqu’à la musique arabe. De ce vaste répertoire, il reste peu de choses à cause notamment de la pratique très répandue de la transmission orale et de l’improvisation. Cependant, ont été conservés un grand nombre de Nouvé, chants sacrés célébrant le temps de Noël et d’inspiration profane, sur lesquels de nombreux musiciens d’Occitanie ont composé de splendides variations. Parmi les instruments les plus utilisés étaient la viole, la vielle à roue, le galoubet de Provence avec l’accompagnement rythmique du tambourin, le fifre, instrument typique du pays niçois et la musette, sorte de cornemuse à soufflet au son doux avec des bourdons caractéristiques. À la période baroque, sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, à travers une série d’évolutions techniques de l’instrument, la musette devient fort appréciée de l’aristocratie française, au point que Charles E. Borion, auteur d’un traité sur la musette, la situe « Par-dessus tous les instruments de la musique». On en construit alors de magnifiques exemplaires d’une facture raffinée et avec de somptueuses décorations, chalumeaux en ivoire et outres recouvertes de brocart et de broderies. Beaucoup de compositeurs français tels qu’Aubert, Baton, les frères Chédeville, Anet et d’autres encore composèrent de nombreuses sonates pour cet instrument soit en version soliste, soit en duo, trio et aussi en basse continue. Lully, Rameau et les auteurs d’opéras l’utilisèrent souvent pour accompagner les scènes pastorales. L’âge d’or de la «musette de cour» qui traversa tout le XVIIe siècle, déclina lentement après la seconde moitié du XVIIIe siècle au point d’en arriver autour 1780, à une extinction quasi totale. C’est grâce à l’intérêt porté par Jean-Christophe Maillard, considéré comme le pionnier dans la redécouverte de la musette baroque, que cet instrument a retrouvé sa splendide sonorité et l’importance qu’il revêtait au plus fort de l’époque baroque française. C’est la nuit de Noël à Fenestrelle, le concert du carillon des cloches de l’église invite les habitants à fêter la naissance de Jésus. La bonne nouvelle annoncée par les cloches fait place à une pastorale de Giovanni Cagliero originaire d’Asti (1838 - 1926), extraite des «9 Pastorali per la Novena e festa del Santo Natale», composées vers 1863. La première pastorale est particulièrement bien adaptée au dialogue entre les jeux d’anches de l’orgue et la musette. La farandole, danse provençale par excellence du pays niçois jusqu’après Marseille, se dansait à l’occasion des fêtes. D’origine très ancienne, cette danse est peut-être l’une des formes les plus archaïques de toute l’Occitanie. La farandouleta, ici proposée dans la version de l’organiste Guy Morançon, adaptée pour galoubet, tambourin, musette et orgue, offre une succession agréable de certains des plus célèbres Nouvé, anciennes mélodies de Noël du sud de la France. Les Noëls pour orgue appartiennent à la tradition populaire, dont l’origine est fondée sur des poèmes très anciens qui racontent la naissance de Jésus et sont chantés durant cette période de la Nativité. Comme l’écrivait Jean-Jacques Rousseau “les airs de noëls doivent avoir un caractère champêtre et pastoral convenable à la simplicité des paroles, et à celle des bergers qu’on suppose les avoir chantés en allant rendre hommage à l’Enfant Jésus dans la Crèche”. La plupart des organistes français du XVIIIe siècle s’en inspira pour composer des variations mettant en valeur l’inventivité des improvisations, la virtuosité et la palette sonore colorée des orgues. Le Noël “Votre bonté grand Dieu” de Jean-Jacques Beauvarlet Charpentier (1734-1794) est un exemple classique de l’art consommé des variations sur un thème populaire de Noël. Très présente depuis le Moyen-Âge, la pratique d’une «flûte à une main et tambour» devient de moins en moins populaire pendant la Renaissance, tandis que dans certaines régions de Provence, elle continue à cœxister avec d’autres pratiques instrumentales. La flûte médiévale a connu des changements considérables au fil du temps jusqu’à prendre l’aspect qui aujourd’hui la distingue des autres flûtes : le corps de l’instrument est devenu très court pour émettre des sons aigus tandis que le tambour a pris une forme plus grande et allongée. En Provence, nous savons que l’instrument prend la forme et la taille que nous lui connaissons à partir du XVIIIe siècle, en effet, c’est à cette période que les premières compositions sont écrites spécialement pour le galoubet et tambourin. Curieusement, les plus anciens morceaux connus pour cet instrument proviennent de la région parisienne : la “Suite Nouvelle pour deux flutets” de Marchand, “tambourinaire” (on nomme ainsi les joueurs de galoubet-tambourin) de l’Académie Royale de Musique, a été publiée à Paris en 1735 et se compose de quelques brefs duos écrits pour “flutets en dièses”. Ainsi, en plein XVIIIe siècle, les tambourinaires se produisent à Paris en duo, mais aussi dans des théâtres avec orchestre. Le règne de Louis XV qui vit la naissance d’un intérêt pour la musique champêtre à la mode d’Arcadie, donne un nouvel élan à cet instrument particulier, à la cour, comme dans les salons des palais des contes de province. On se dépêche d’ajouter des musiciens qui savent composer et jouer de la musique pour instruments “rustiques”. Galoubet-tambourin, vielle, musette et flûtes droites, sont largement utilisés à Paris par des musiciens virtuoses et des compositeurs de renom, influençant beaucoup le style et la pratique provençaux. Vers la fin du XVIIIe siècle, c’est la Provence qui rassemble la plupart des Tambourinaires : à Marseille, un recueil de plus de 300 compositions de Jean-Raymond Cavailler, datée de 1771, témoigne de la richesse et l’évolution technique de ce répertoire musical insolite. La famille des “Arnaud, père et fils” est à l’origine d’une riche collection de morceaux dans lesquels de nombreux menuets de forme «savante». On raconte qu’ils eurent l’honneur de diriger les trente-six tambourinaires qui accueillirent en musique la venue en Provence du frère du Roi, en 1777. De la famille Arnaud, musiciens venant de la région de Marseille, on sait seulement que Pascal Arnaud (fin du XVIIIe siècle-1795) et son fils François (début XIXe siècle) étaient des “Tambourinaires” appréciés. Afin de rendre hommage à ces musiciens presque inconnus, nous avons choisi quelques compositions typiques de la tradition provençale, réalisant l’accompagnement à l’orgue. La suite pour orgue de Louis Archimbaud (1705-1789), organiste et compositeur surtout connu comme chanoine honoraire et organiste de la cathédrale de Saint-Siffrein à Carpentras en 1727, est tirée de manusc

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