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Format : 1 CD Durée totale : 01:00:00 Prise de son : Stereo
Label : New World Référence : NW80641 EAN : 0093228064121 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2006 Date de sortie : 05/10/2007
Genre : Classique
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Henry Cowell (1897-1965) Sonate pour violon et pianoCharles Dodge (1945-) Etudes pour violon et bandeDavid Mahler (1944-) Maxfield's Reel pour violon seulLarry Polansky (1954-) Movement en mi majeur pour John CageRuth P. Crawford (1901-1953) NocturneStefan Wolpe (1902-1972) Second Piece pour violon seulGeorge Antheil (1900-1959) Sonate n° 2 pour violon et pianoJohanna Magdalena Beyer (1888-1944) Suite pour violon et piano
Miwako Abe, violon Michael Kieran Harvey, piano
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 Cette sélection d'œuvres pour violon seul ou avec piano ou bande magnétique offre un exemple de la créativité musicale américaine au XXème siècle. Ainsi, certaines pièces auront un discours classique et tonal, aux accents populaires et sentimentaux, comme c’est le cas de la “Sonate pour violon et piano” (1945) de Cowell composée de cinq courts mouvements aux titres évocateurs et à l’écriture gracieuse et chantante. La “Deuxième Pièce pour violon seul” (1966) de Wolpe fait preuve au contraire d’une modernité au langage atonal combinant lyrisme et accents pointus à la libre narration. La “Sonate n°2 pour violon et piano” (1923) d’Antheil déploie une inventivité expressive aux contrastes saisissants opposant tonalité et atonalité, chant mélodieux et ruptures rythmiques acerbes, langage savant moderne et débridé et musique populaire américaine faisant de cette pièce d’un seul tenant une œuvre stimulante et rythmée. L’atonalité et le lyrisme tendu des trois courts mouvements de la “Suite pour violon et piano” (1937) de Beyer expriment une intensité prenante. Les deux “Études pour violon et bande magnétique” (1994) de Dodge superposent un accompagnement fantomatique évolutif et des arpèges didactiques de violon pour la première et des trémolos et traits agiles pour la deuxième. L’esthétique répétitive caractérise le “Maxfield Reel” (1983) de Mahler pour violon seul en hommage à Richard Maxfield, un pionnier de la musique électronique. Le jeu sur la tonalité, le silence, le rythme et un lyrisme épuré incarnent cet hommage musical qu’est le “Movement in E major for John Cage” (1975, rev. 1996) de Polansky. Pour terminer, le court “Nocturne” (1923) pour violon et piano de Crawford nous ramène à une écriture conventionnelle au charme mélodieux. Ce répertoire à la diversité remarquable est superbement mis en valeur par les interprètes. (Laurent Mineau)

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