Mozart Sonates pour violon - Variations Hélas jai perdu mon amant Schneider Imorde

Arthur Schnabel disait:- «Mozart est trop facile pour les enfants et trop difficile pour les adultes». Cela semble se vérifier une fois encore avec cette énième version de 4 des sonates pour violon du salzbourgeois. L’interprétation par trop «romantisante» tire ces pièces vers Beethoven. Quelques beaux moments toutefois comme l’andante de la K376 ou encore l’allegro initial de K378. Il est difficile aujourd’hui de passer après les baroqueux qui ont dépoussiéré, rénové l’écoute de ces pièces, notamment en jouant sur instruments de l’époque de Mozart (ou des copies). (Nota: pour mesurer cet apport, se rapprocher de la version Devos/Kuijken, chez Accent en 1992 ou l’agogique est omniprésente). Ici, nos 2 musiciens ne semblent pas s’être rencontrés! Comme s’ils avaient voyagé cote à cote et non pas «de concert». Le pianiste parait toutefois plus investi. On ne sait ce qui a prévalu au choix de ces 4 sonates de périodes différentes (1778, 1779, 1781 1782,) si ce n’est la tonalité «majeure»!! Prise de son plutôt lointaine, manquant de détails, tout semble «arrondi» et une stéréo quasi absente. Là encore, livret en anglais et allemand seulement. (Daniel Missire)