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Diapason de mai 2018 Critique de Patrick Szersnovicz Page n° 104
Classica de juillet 2018 Critique de Isabelle Werck Page n° 108
Format : 3 CD Durée totale : 03:35:02
Enregistrement : 2017 Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Tacet Référence : TACET972 EAN : 4009850097204 Code Prix : DM033A
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 04/04/2018
Genre : Classique
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Quatuor à cordes en sol majeur, KV 387 Quatuor à cordes en ré mineur, KV 421 (417b) Quatuor à cordes en mi bémol majeur, KV 428 (421b) Quatuor à cordes en la majeur, KV 464 Quatuor à cordes en do majeur, KV 465 "Dissonance" Quatuor à cordes en si bémol majeur, KV 458 "The Hunt"
Quatuor Auryn
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 Leur fulgurante intégrale des Quintettes avec l’alto de Nobuko Imai avait bouleversé ma discographie de ces œuvres, voici les Auryn arpentant de leurs archets vigoureux les Six "Quatuors pour Haydn". Commencez par le « Dissonance » Quartet, son introduction entre chiens et loups et ce solaire allegro qui suit. Ils les jouent avec des subtilités, une intelligence des tempos qui dessinent chaque épisode (et même l’esquisse de menuet) avec une grâce et pourtant une énergie où toute la complexité harmonique, les polyphonies fuligineuses s’incarnent puis se subliment dans des jeux formels quasi abstraits. Cette plénitude du son que je n’avais pas rencontrée ici depuis la première lecture du Quatuor Alban Berg pour Telefunken se construit sur des lectures rigoureuses, respectant toutes les reprises, ce qui amplifie considérablement les œuvres : quasi quarante minutes pour les "Dissonances", chaque quatuor dépassant largement la demi-heure, le message de Mozart, qui au-delà de l’hommage rendu à Haydn projette le quatuor dans le préromantisme, éclate ici avec une puissance singulière. Mieux, l’ensemble du cahier se structure comme une arche parfaite, Mozart ayant cherché par delà la diversité des opus un ton, une intensité expressive, une perfection de la forme qui forme un discours unitaire dont les Auryn font leur miel. On pourrait qualifier leur version d’intellectuelle, mais impossible ne pas se laisser gagner par la présence si intense de leur grain, la puissance suggestive de leur jeu à quatre, l’exactitude de leur style. Toute grande version, et maintenant, les "Quatuors prussiens" s’il vous plait ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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