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Diapason from July 2020 Review de Bertrand Hainaut Page No. 74
Format : 1 CD Total Time : 01:08:10
Recording : 15-18/01/2017 Location : Stuttgart Country : Allemagne
Label : Tacet Catalog No. : TACET252 EAN : 4009850025207 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2019 Release Date : 05/02/2020
Genre : Classical
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Quintette pour clarinette en la majeur, K 581 "Stadler" Aria "Abendempfindung", K 523 (trans. pour clarinette et piano) Aria "An Chloe", K 524 (trans. pour clarinette et piano) Concerto pour clarinette en la majeur, K 622
Dirk Altmann, clarinette, clarinette basse Kei shirai, violon Ludwig Chamber Players Membres du SWR Symphonie Orchester Masato Suzuki, piano, direction
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 La notice (encore une fois bien mal traduite…) a beau insister sur l’indiscutable côté vocal et opératique de la clarinette de Mozart, je n’ai pas adhéré à la vision qu’en ont Altmann et ses complices. Est-ce dû cette fois à la prise de son de TACET, qui pour en mettre « plein les oreilles » à l’auditeur surexpose tous les détails ? Dans le quintette K.581, pas de fusion mais des individualités qui jouent le jeu de leur partie comme sans écouter les partenaires. L’ajout d’ornements, qualifié par certains de « liberté suggestive », ne m’a pas semblé très opportun : ils sont d’ailleurs plus d’une fois savonnés ou hésitants. Quant à l’idée de varier la reprise de chaque variation… chacun sera juge. Côté clarinette, la « Josef MK11 » me paraît assez brutale, manquant d’irisation pour évoquer une voix. Le fond est touché avec les deux lieder (les célèbres « Abendempfindung » et « An Chloé ») où la clarinette audiblement moderne est accompagnée par un fortepiano au son volontairement très archaïque et en retrait : la sécession est alors à son comble. Le concerto s’en tire mieux avec son effectif orchestral réduit ici à un minimum, mais la discographie déjà stratosphérique n’en est pas bouleversée. J’ai lu ailleurs des recensions dithyrambiques de ce disque… il est donc possible que je sois passé totalement à côté : à chacun, in fine, de se faire son opinion ! (Olivier Eterradossi)  The clarinet player uses his instrument as billard cue. This little provocation on the cover indicates what is going on. Its common knowledge that Mozart composed these pieces not long before his death. But for Dirk Altmann (and booklet author Katharina Eickhoff) they are not the creations of an angel on the way to heaven but where written in a very earthly environment a part of which was playing billard with his friend and clarinet player Anton Stadler. What happens when the clarinet concerto is played exempt of romantic, nearly religious enhancement? We hear the inspirations of a joyful genius. Surely you want to know more...
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