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Format : 2 CD Total Time : 02:19:44
Recording : 1958-1984 Location : Salzbourg Country : Autriche Sound : Live / Stereo
Label : Orfeo Catalog No. : C709062 EAN : 4011790709222 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2006 Release Date : 15/05/2024
Genre : Classical
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) An Chloe, K 524 Die Verschweigung, K 518 Als Luise die Briefe, K 520 Un moto di gioia, K 579 Das Lied der Trennung, K 519 Sehnsucht nach dem Fruhling, K 596 Die Zufriedenheit, K 349 (367a) Das Kinderspiel, K 598 Die kleine Spinnerin, K 531 An die Einsamkeit, K 391 (340b) Das Veilchen, K 476 Oiseaux, si tous les ans, K 307 (284d) Ridente la calma, K 152 (210a) An die Hoffnung, K 390 (340c) Die betrogene Welt, K 474 Komm, liebe cithare, K 351 (367b) Abendempfindung, K 523 Das Traumbild, K 530 Dans un bois solitaire, K 308 (295b) Die ihr des unermesslichen Weltalls Schopfer ehrt, K 619 Des kleinen Friedrichs Geburtstag, K 529 Der Zauberer, K 472 Wie unglucklich bin ich nit, K 147 (125g)
Walter Berry, baryton Helen Donath, soprano Edita Gruberova, soprano Edith Mathis, soprano Peter Schreier, ténor Irmgard Seefried, soprano
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 La patrie de Mozart fit toujours une place de choix à ses lieder, les chanteurs étaient là, il n’y avait qu’à loger leurs accompagnateurs (qui parfois, souvent, répétaient les ouvrages lyriques durant les lectures préalables en atelier), et à répartir année après année de quoi constituer le bouquet que vous découvrirez ici, et qui sélectionne, en plus ! Les sopranos légères se taillent la part du lion, c’est pour elles que Mozart a écrit. Seefried, évidement divine trousse les textes et met une animation insensée à tout ce qu’elle y chante, plus !, y fait paraître des personnages, avec ce supplément d’âme, cette venue plus claire des affects qu’elle eut toujours mieux au concert qu’au disque. Mathis est délicieuse, voix plus lisse, mais diseuse fascinante jusque dans le français de « Dans un bois solitaire » qu’elle fait comme une scène de théâtre, Helen Donath a la voix du bon dieu (et le timbre d’un ange, mais mutin !), ses quatre lieder passent trop vite. L’éloquente sélection osée le 4 aout 1984 par Edita Gruberova, vraie liedersängerin - on méconnait trop cette part de son art – élargit le cadre, grande voix qui compose les lieder en cantate, leur donne une projection, une ardeur et une fantaisie capiteuse – écoutez son « Un moto di gioia » qui eut fait danser Da Ponte lui-même. Mais tous ces splendides gosiers ne doivent pas cacher le fini, l’élégance nostalgique, l’inspiration lyrique si prégnante qu’Ingeborg Hallstein et Erik Werba mettent à leur huit lieder : An die Einsamkeit est impérissable, comme tout le grand ensemble où Peter Schreier met des ailes à sa voix, dore son timbre, porté par la poésie naturaliste du piano de Jorg Demus, alliance imparable. On glanera aussi Berry et Werba pour la Kleine deutsche Kantate que Gruberova et Schreier donnent également. Ensemble magique, infiniment précieux. (Jean-Charles Hoffelé)

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