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Format : 4 CD Durée totale : 04:53:00
Enregistrement : 2006-2009 Lieu : Westleton/Heidelberg Pays : Royaume-Uni/Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HC17013 EAN : 0881488170139 Code Prix : DM028A
Année d'édition : 2017 Date de sortie : 01/11/2017
Genre : Classique
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Sonate en la majeur, KV 305, 293d Sonate en mi bémol majeur, KV 380, 374f Sonate en mi mineur, KV 304, 300c Sonate en si bémol majeur, KV 454 Sonate en sol majeur, KV 301, 243a Sonate en ré majeur, KV 306, 300l Sonate en fa majeur, KV 376, 374d Sonate en la majeur, KV 526 Sonate en do majeur, KV 303, 293c Sonate en fa majeur, KV 377, 374e Sonate en si bémol majeur, KV 378, 317d Sonate en mi bémol majeur, KV 481 Sonate en mi bémol majeur, KV 302, 293b Sonate en sol majeur, KV 379, 373a Sonate en do majeur, KV 403, 385c Sonate en do majeur, KV 296 Sonate en fa majeur, KV 547
Dmitry Sitkovestky, violon Antonio Pappano, piano Konstantin Lifschitz, piano
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 Potton-Hall, les 5 et 6 février 2006 : Dmitry Sitkovetsky et Antonio Pappano élance l’Allegro di molto de la Sonate KV 305 avec une allégresse irrépressible. Ce ne sont plus des sonates, mais des opéras que ce duo si magiquement complice dispense dans une générosité de sons, une fantaisie de phrasés, des accents solaires. L’union était parfaite entre cet archet qui se prend pour Fiordiligi et ce piano où Mozart semble rire. Tout le disque serait absolument radieux si soudain, le piano d’Antonio Pappano ne s’ombrait pour une des plus émouvantes lectures de la Sonate K 304 que je n’ai jamais entendue : il faut bien au moins remonter à l’enregistrement de Szymon Goldberg et de Lili Kraus. Un si parfait alliage aurait dû continuer l’année suivante, on aurait alors tenu là l’une des plus réjouissante et surtout des plus émouvantes intégrale de ce coffret à merveilles que sont les Sonates pour violon et piano de Mozart. Hélas, Antonio Pappano, accaparé par Covent Garden, ne put revenir, chaque années Dmitry Sitkovetsky continuera d’engranger ses Sonates mais à Heidelberg, au Studio van Geest et avec Konstantin Lifschitz. Je ne me plaindrais pas qu’un tel pianiste apporte ici son grand ton, la clarté de ses polyphonies, l’élégance un peu hautaine de son jeu, son violoniste y répond d’ailleurs, par un surcroit de présence, mais l’opéra, le monde imaginaire du théâtre aura laissé la place à un discours classique d’une pure beauté formelle, à une énergie parfois quasi beethovénienne. L’axe d’une intégrale de fantaisie aura dévié vers le grand œuvre. Ecoutez seulement. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  Revoici quatre disques qui avaient laissé les auditeurs partagés lors de leurs parutions séparées, simplement juxtaposés dans un coffret dégageant une impression immédiate d’éparpillement. Éparpillement éditorial d’abord : sonates contemporaines saupoudrées sur plusieurs disques, et textes d’accompagnement (défigurés par un problème typographique) inutilement redondants. Plus gênante, la dispersion est aussi musicale : dans le premier volume (pour moi de loin le plus réussi), le piano idiomatique et légèrement estompé de Pappano encourage le violon souvent survitaminé de Sitkovetsky à favoriser finesse et nuances. Mais dans les trois autres, le décor change radicalement avec l’arrivée de Lifschitz et d’un nouvel ingénieur du son. Placées sous un verre grossissant, les sonates se hérissent de piquants et elles vont vite… et parfois même trop vite. Du coup la fin si caractéristiquement abrupte et dépourvue d’effets de certains mouvements tombe à plat, comme si les musiciens ne savaient pas trop quoi en faire après tant d’engagement : comme la simplicité est une chose difficile ! Tout cela donne une vision démonstrative et pré-romantique de Mozart, qui peut séduire. Mais la grâce mozartienne de ces pierres angulaires du répertoire est ailleurs (chez Lupu et Goldberg, par exemple), et le dialogue amoureux aussi (chez Tiberghien et Ibragimova, exceptionnels). (Olivier Eterradossi)

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