Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Sonate pour violoncelle en ré majeur, op. 58
sonate pour violoncelle en si bémol majeur, op. 45
Trio pour flûte, violoncelle et piano en ré mineur, op. 49

Viola de Hoog, violoncelle (violoncelle Guadagnini, 1750)
Marten Root, flûte
Mikayel Balyan, piano (piano Erard, 1847)

Un peu passés les faussetés récurrentes et malgré tout assez rédhibitoires, on arrive toujours à profiter de Mendelssohn, dont le talent n’avait sûrement d’égal que celui de sa sœur Fanny. Lui-même violoniste doué, qui aurait pu en faire son métier, il montre dans ses sonates comme il maîtrisait l’écriture de ses cordes frottées. Peut-être de manière moins spectaculaire que dans ses concertos pour violon, mais dans une musique parfaitement écrite, au point qu’il servit lui aussi de cible à certains détracteurs célèbres qui le taxèrent de réactionnaire notable et de frein à l’évolution musicale. Cela ne lui ferma heureusement pas les portes de la reconnaissance dont il profita aussi pour faire rejouer le célèbre Cantor qui vécut dans sa ville un siècle plus tôt ! Comme quoi, le passé a du bon. Même si on aurait aimé l’entendre mieux servie, une musique à la hauteur de sa réputation. (Jérôme Leclair)

Acclaimed Dutch cellist Viola de Hoog presents Mendelssohn’s two great cello sonatas. With a lifetime spent performing chamber repertoire on period instruments, de Hoog is an ideal, passionate exponent for this music, bringing performances that encapsulate the composer’s sense of refined virtuosity. Effervescent in their outer movements, lyrical and whimsical in their inner sections, Mendelssohn intended his cello sonatas to show complete parity between piano and cello. De Hoog is partnered by the astonishing Armenian pianist Mikayel Balyan, who plays an 1847 piano made by Mendelssohn’s favourite maker, Érard. The combination of this fine instrument with Balyan’s sensitive musicianship brings a rainbow of sonorities and colours. Mendelssohn’s virtuosic piano writing has rarely been heard with such clarity on an original instrument: cascades of notes fly from Balyan’s nimble fingers. The release also includes the first recording on period instruments of Mendelssohn’s own arrangement of his famous Trio in D minor, Op.49, re-scored for flute, cello and piano. Viola de Hoog and Mikayel Balyan are joined by eminent Dutch flautist Marten Root. One of the staples of nineteenth-century chamber music is heard in completely new colours. This recording follows Viola de Hoog’s much-acclaimed release for Vivat of Bach’s Six Cello Suites (VIVAT 107). Recorded by distinguished engineer Adriaan Verstijnen in the historic church in Bunnik, Netherlands.