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Format : 1 CD Durée totale : 01:14:10
Enregistrement : 2020-2022 Lieu : Weimar/Ettersburg Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HC23076 EAN : 0881488230765 Code Prix : DM018A
Année d'édition : 2024 Date de sortie : 04/09/2024
Genre : Classique
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Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)Quatuor à cordes en fa mineur, op. 80 George Alexander Albrecht (1935-2021)Quatuor à cordes "Von Angst und Trauer erlöst durch die Liebe" Antonín Dvorák (1841-1904)Quatuor à cordes n° 12 en fa majeur, op. 96, B 179 "Américain" Pablo Casals (1876-1973)El cant dels ocells (arr. Gropius Quartett) Gropius Quartett
Indira Koch, violon Friedemann Eichhorn, violon Alexia Eichhorn, alto Wolfgang Emanuel Schmidt, violoncelle
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 En hommage au chef d’orchestre et compositeur George Alexander Albrecht (1935-2021) et en premier enregistrement mondial, le quatuor Gropius interprète ici les cinq mouvements de son Quatuor "Délivré de la peur et du deuil par l'amour" (2018), spécialement dédié à cette formation. D’une écriture tonale revendiquée, rehaussée d’harmonies saisissantes, cette œuvre mystique trouve son inspiration dans le Goethe, dont Liszt se servit dans l’ultime mouvement de la Faust Symphonie S 108 : "Das ewig Weibliche zieht uns hinan", et dans des poèmes d’Else Lasker-Schüler qui rappellent que seule la mort, mettant un terme à la finitude, ouvre sur l’éternité des joies rédemptrices de l’amour. Une composition à découvrir, et parfaitement mise en scène au cœur du projet dramaturgique par la composition du disque. Celui-ci s’ouvre en effet sur le tragique Quatuor op. 80 de Felix Mendelssohn, hommage à Fanny, la sœur bien-aimée, décédée en mai 1847, quatuor parfois dénommé "Requiem de Fanny". L’intensité et les fulgurances pathétiques en sont magnifiquement rendus par les membres du quatuor Gropius, du nom du fondateur du Bauhaus, dont le maître mot était la solidarité structurelle des composantes de l’Art, ici parfaitement réussie par les interprètes. Conformément au projet d’ensemble qui va du deuil et du désespoir à la joie des amours radieuses illuminant l’infini de l’au-delà, l’enregistrement se prolonge par le célèbre Quatuor "Américain" de Dvorák dont l’Allegro initial est tout empreint des couleurs des paysages de l’Iowa dans lequel il fut composé, tandis que son exubérant Vivace ma non troppo final résonne comme un hymne à la vie. Il ne pouvait y avoir meilleure manière de célébrer la paix retrouvée au-delà des souffrances que par ce "Chant des oiseaux" de Pau Casals si émouvant dans ses imperceptibles frémissements. Un enregistrement exceptionnel. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

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