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Diapason from March 2019 Review de Bertrand Boissard Page No. 95
Classica from July 2019 Review de Jérémie Bigorie Page No. 98
Format : 1 CD Total Time : 01:20:15
Recording : 05-07/12/2017 Location : Londres Country : Royaume-Uni Sound : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68202 EAN : 0034571282022 Price Code : DM022A
Publishing Year : 2019 Release Date : 06/03/2019
Genre : Classical
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Franz Liszt (1811-1886)Bagatelle sans tonalité, S 216a Wiegenlied-Chant du berceau, S 198 Vierter Mephisto-Walzer, S 216b La Lugubre gondola II, S 200/2 Nocturne "Schlafos ! Frage und Antwort", d'après A. Raab, S 203i Nocturne "En rêve", S 207 Années de pèlerinage, troisième année, S 163 Angelus! (Prière aux anges gardiens) Aux cyprès de la Villa d'Este (Thrénodie I) Aux cyprès de la Villa d'Este (Thrénodie II) Les jeux d'eaux à la Villa d'Este Sunt lacrymae rerum (en mode hongrois) Marche funèbre (En mémoire de Maximilien Ier) Sursum corda (Erhebet eure Herzen) Cédric Tiberghien, piano
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En ouvrant son disque avec la « Bagatelle sans tonalité », jouée comme un caprice fantasque où papillonnent encore quelques souvenirs des Mephisto-Walzer, Cédric Tiberghien aborde la part plus expérimentale du piano de Liszt. Musiques qui cherchent le silence et dorent un carillon dans le Wiegenlied, où sombre dans une lagune funèbre où les échos de Tristan se diffractent dans l’onde : une fois entendue, cette Lugubre « gondola II » ne s’oublie plus. Les six pièces qui préludent à la « Troisième Année de Pèlerinage », suite de tombeau et de jardins romains, anticipent sur le ton funèbre et pourtant merveilleux qui s’impose dès le petit babil de cloche de « l’Angelus ! » Ce Liszt mystique va comme un gant au piano filigrané qu’y joue Cédric Tiberghien : la profondeur des timbres s’y allège d’un art évocateur, ouvrant grand le clavier sans jamais l’alourdir. L’introspection des deux marches funèbres que sont « Aux cyprès de la Villa d’Este » – Liszt les note « thrénodies », ne faisait pourtant pas accroire des « Jeux d’eaux » aussi sensuels, dont les balances sonores d’or et d’argent montrent le degré de subtilité auquel la palette de Cédric Tiberghien atteint aujourd’hui. Mais la mort qui prie revient conclure le cycle qui gagne ici à laisser toute éloquence pour chercher dans une certaine nudité abstraite l’émotion, patente dans la Marche funèbre pour Maximilien 1er. Espérons que demain, Cédric Tiberghien poursuivra la mise en regards des deux autres « Années ». (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Unsettling meditations on the passing of life, Wagner and western tonality, the music of Liszt’s old age is like nothing else of its time. Cédric Tiberghien proves wholly attuned to its unconventional demands in a programme concluding with the third and last of the Années de pèlerinage.
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