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Les couleurs de l'orgue. Scandali.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:14:41
Lieu : Chiaverano
Pays : Italie
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Elegia
Référence : ELEORG006
EAN : 8051770160069
Code Prix : DM017A

Année d'édition : 2009
Date de sortie : 01/01/2009

Genre : Classique
Bernardo Pasquini (1637-1710)
Toccata
Ricercare
Pastorale

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Concerto en do majeur, BWV 976
Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonate en ré majeur, K 287
Sonate en ré majeur, K 288
Sonate en sol majeur, K 328
Sonate en do majeur, K 159

Pietro Morandi (1739-1815)
Sonate en ré majeur
Sonate en la majeur
Sonate en do majeur

Andrea FAVI
Rondo en la majeur

Domenico Cimarosa (1749-1801)
Sonate en ré mineur, C 75
Sonate en solmajeur, C 51

Luigi Felice Rossi (1805-1863)
Marche des gardes du Roi de Naples
Après le Sanctus
Pour le Postcommunio

Luca Scandali, orgue (Orgue Giovanni Bruna de l'église paroissiale Saint-Sylvestre de Chiaverano)

Ce CD s'ouvre avec une Toccata austère et concise de Bernardo Pasquini, illustre organiste romain du XVIIème siècle: un morceau caractérisé par ascendances et efflorescences mais déjà près de la moderne sensiblerie, grâce aux progressions harmoniques très rapides. En suite on peut écouter l'élégante trame polyphonique de Ricercare, enrichi de rythme et d'harmonie qui accentuent son charme. En ce qui concerne la suggestive Pastorale on peut y trouver topoi caractéristiques de ce genre : rythme fluide, incises, allusions aux éléments bucoliques, financo (à moitié du pédalier longue), onomatopées et évocation du cri du coucou qui semble renvoyer à la célèbre œuvre de Pasquini Toccata con lo scherzo del cucco. BMV 976 est la transcription de Bach du Concerto per violino e archi de Vivaldi qui achève la série Estro Armonico. Les morceaux font partie d'une récolte de seize Concerti de différents auteurs (Talemann, Alessandro et Benedetto Marcello, Vivaldi, Torelli et Johann Ernst de Saxe), retravaillée pour clavecin par l'auteur des Brandebourgeois pendant son activité à Weimar (1713-1716), probablement comme approfondissement de la musique italienne, même si certains savants en musique pensent qu'il s'agit de morceaux commandés pour faire face aux exigences musicales de la court. Al intérieur du grand corpus de Domenico Scarlatti, plus de cinq cent sonates, seulement K287, K288 et K328 indiquent que doivent être jouées avec le roi des instruments: « pour orgue de chambre, flûte et trombone » écrit l'auteur même en dialecte napolitain à la fin de K287 en ajoutant aussi des indications précises sur le registre qu'il faudrait utiliser. La Sonate K287 commence avec un thème linéaire en chrome de la main gauche, imité par la voix supérieure, mai on peut bien y voir un jeu de progression et fréquentes imitations de la partie centrale qui étudie les différentes tonalités. L'union de dynamisme et de répétitions en écho donne variété et vigueur à la sonate dans laquelle la virtuosité de Scarlatti semble être remplacée exprès par la sobriété. Par contre, la Sonate K288, vivace et insouciante, se caractérise par un mouvement biparti avec un itinéraire tonique dans la première partie et inverse dans la seconde. La Sonate K328, plus vaste par rapport aux précédentes, joue sur l'alternance des sonorités et des registres avec des effets crées par les petites flûtes, elle se caractérise par une couleur très singulière, grâce aux rythmes de 6/8 qui lui donne une fluidité vaguement hypnotique et grâce à l'allure Pastorale : nombreux jeux antiphonaires et un enchaînement d'accords typiquement naïf. La sonate K159 présente un incipit unique, elle évoque fanfares de cors et atmosphères de la chasse, Paganini probablement a intitulé son Capriccio n°9 "La Caccia" en faisant référence à cette sonate. Pietro Moravati, compositeur d'opéra et élève de Padre Martini a travaillé à Pergola, près de Pesaro et à Senigallia (1778), les Tre Sonate enregistrées montrent les gouts du temps à transposer en musique les tournures de style théâtrale. La Sonata in la maggiore se caractérise par une mélodie très peu pathétique. La Sonata in do maggiore présente un rythme plein de verve avec éclats de fanfares et vigoureux rataplan. Andrea Favi a été compositeur d'opéra, directeur du théâtre communal et maître de chapelle du Dôme, ici on présente son Rondó très simple où on peut écouter aussi une réminiscence de "Nel cor più non mi sento" de Paisiello. Le registre de carillon ajoute quelque chose au délicat refrain. La Sonata in re minore possède un schéma harmonique sérieux et un goût stylistiquement archaïsant, la deuxième Sonata in sol, au contraire, est très brève. Les morceaux enregistrés de Luigi Felice Rossi, compositeur de Brandizzo, sont très immédiats, mais il vaut la peine de souligner la maestria de l'interprète dans l'exécution des jeux de timbres. La Sonata s'ouvre avec une atmosphère religieuse semblable à la manière de l'Ave Verum, à l'intérieur de la partition on peut bien noter des incises typiques de l'opéra qui crée des atmosphères risorgimentali du Rondeau Polacca crée sur un rythme sur lequel on pourrait danser, très aimé par les auditeurs de l'époque qui ne voient pas la connexion avec la destination religieuse.

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