FrançaisEnglish
Recherche avancée
Accueil  Catalogue  Nos labels  Classique  Gideon Boss  GB006
MON COMPTE
MES ENVIES
MON PANIER
Catégories
Labels
Informations
Leo Kok : Lieder et musique de chambre. Worms, Maessen, Schoch.
Diapason de mars 2015
Critique de Hélène Cao
Page n° 89
Format : 1 CD Digibox
Durée totale : 01:15:07

Enregistrement : 01/07/2011
Lieu : Cologne
Pays : Allemagne
Prise de son : Studio / Stereo

Label : Gideon Boss
Référence : GB006
EAN : 4260052620069

Année d'édition : 2013
Date de sortie : 02/12/2013

Genre : Classique
Leo Kok (1893-1992)
Mémoires, pour piano
Lentement
Ma belle si tu voulais…
Deux Chansons
Poème Triste
La Neige
Plainte, pour violon et piano
Trois chansons sur des textes de Leo Kok
Leise bin ich zu dir gekommen
Gedanke
Übermut
Deux chansons d'amour
In verschwiegener Nacht
Ich hab' dich so lieb
Deux poèmes néerlandais
De Schuiten
Overal
Intermezzo en forme de tango
vite, très rythmé
Danse du Camelia, pour piano et tamtam
Sept Mélodies Retrouvées
Chanson
Un grand sommeil noir
'k hoor muziek
La lune blanche
Là-bas
Mijn Bleeke Gedachten
Je voudrai te donner
enfance, pour piano
Pour danser
Pour écouter
Pour siffler
Pour raconter
Pour jouer
Pour prier
Pour dormir
Pour rêver
Wiegenliedchen
Little Brother
Petite chanson pour les enfants qui n'ont pas de Noël, pour violon et piano
A la mort d'un enfant, pour violon et piano
Trois danses exotiques, pour piano
Danse de l'esclave
Valse un peu sentimentale
Danse passionnée

Irene Maessen, soprano
Marcel Worms, piano
Ursula Schoch, violon

Hollandais, orphelin, Juif, globe-trotter, pianiste, accompagnateur, musicien marionnettiste, libraire installé à Ascona après les terribles épreuves de la déportation et de la torture - sa description de la vie à Buchenwald donne froid dans le dos - ami du compositeur Pijper et de la danseuse Charlotte Bara, mort à 99 ans et ses cendres dispersées dans la Seine... un parcours singulièrement atypique, celui de Léo Kok, auteur à peu près inconnu et qui ne cherchait pas à sortir de l'ombre. Un Sage. L'œuvre : minuscule comme les marionnettes, fragile comme les enfants à qui est consacrée la suite de huit pièces, dont "Chanson pour les enfants qui n'ont pas de Noël", "la Mort d'un enfant"; gracile comme les pétales du camélia, dont il fit un ballet pour son égérie. Que de charme, dans ces bijoux simplement et savamment ciselés, où la recherche subtile sur les harmonies, jamais agressives, se fait oublier pour laisser la place première au chant : même lorsque le piano est seul, il chante. Il chante, rit ou pleure, c'est selon, mais sans cesser jamais d'enchanter l'oreille. Ou l'âme. Familier et insaisissable, pudique et voluptueux, inattendu partout. (Danielle Porte)

Leo Kok, pianiste, compositeur, résistant et libraire d’occasion est né le 2 novembre 1893 à Amsterdam. Devenu orphelin de ses deux parents peu après sa naissance, il a grandi d’abord chez sa grand-mère, et après la mort de celle-ci chez une tante à La Hague. Il a étudié la musique au Conservatoire Royal de La Hague auprès de Willem Pijper. Pacifiste convaincu, il s’est déclaré objecteur de conscience pendant la Première Guerre mondiale, suite à quoi il fut emprisonné. À côté de son activité de compositeur, il était aussi accompagnateur de chant et pianiste accompagnateur de différents danseurs, notamment de la danseuse Lili Green, et surtout de la célèbre danseuse expressionniste Charlotte Bara, dont il devint le partenaire musical de prédilection. Ils jouèrent ensemble à Ascona sur la scène du théâtre dirigé par la même Bara, le ‘San Materno’, qui était devenu rapidement la première adresse culturelle d’Ascona et un lieu de rencontre apprécié par le légendaire milieu bohème de Monte Verità. On les vit aussi dans la pièce « Le triomphe du Camélia », mise en scène par René Morax et temps fort de la ‘Fête du camélia’ organisée sur la Piazza Grande de Locarno. Fidèle à ses convictions pacifistes pendant la montée du mouvement nazi en Europe, Leo Kok s’engagea dans la résistance. Un de ses amis et compagnons de lutte dans la résistance était l’éditeur Guy Lévis Mano, dans l’appartement duquel il emménagea, avant d’être finalement arrêté et déporté dans le camp de concentration de Buchenwald le 24 janvier 1944. Après la libération, Kok est revenu à Ascona, où il a ouvert sa librairie d’occasion, la ‘Libreria della Rondine’, qui s’est rapidement transformée en un lieu de rencontre prisé des intellectuels et artistes. À cause des blessures aux deux poignets subies sous la torture, mais peut-être simplement en raison de ses expériences effroyables, il renonça à poursuivre sa carrière de pianiste. Il continua à composer, la plupart du temps pour le théâtre de marionnettes d’Ascona. Leo Kok est mort le 7 août 1992 à Ascona, à presque quatre-vingt-dix-neuf ans. Ses cendres ont été dispersées dans la Seine depuis son pont préféré à Paris, le pont des Arts.

.  Ecrire une critique
Les clients qui ont acheté ce produit ont aussi acheté
Eben : Œuvres chorales sacrées. Jung.
Eben : Œuvres chorales sacrées. Jung.

Saminsky/ Krejn/ Rosowsky/ Lvov… : On Wings of Jewish Songs
Saminsky/ Krejn/ Rosowsky/ Lvov… : On Wings of Jewish Songs

Commander ce produit
SUPPRIME
Plus disponible à la vente
ClicMag du mois
ClicMag n°125 - 04/2024
ClicMag n°125 - 04/2024
Infos label
Gideon Boss
Tous les disques du label
Le site Internet du label
Faire connaître


Envoyer cet article à un ami.