Charles Koechlin (1867-1950)
4 Poèmes d'Haraucourt, op. 7
2 Poèmes symphoniques, op. 43
Poèmes d'automne, op. 13
2 Poèmes d'Andre Chenier, op. 23

Gabriel Fauré (1845-1924)
Chanson de Melisande, op. posthumous

Charles Koechlin (1867-1950)
3 Mélodies, op. 17
5 Études antiques, op. 46
6 Mélodies, op. 31
Chant funebre a la memoire des jeunes femmes defuntes, op. 37

Juliane Banse (soprano)
Ensemble Vocal de la Radio Sud-Ouest Allemande de Stuttgart
Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart
Heinz Holliger

Charles Kœchlin, né à Paris de parents alsaciens, est sans doute le plus méconnu de tous les compositeurs français de la première moitié du XXe siècle, car sa production musicale (225 numéros d’opus dans les archives conservées à Kassel) est restée en grande partie manuscrite. Mais depuis quelques années, Charles Kœchlin reconquiert la notoriété qu’il eut de son vivant. Kœchlin s’inspirait des poètes parnassiens, composait ses mélodies d’abord pour le piano, puis les orchestrait. Entre son Clair de lune de 1890 et le Sommeil de Canope de 1906, il évolue vers une liberté d’écriture de plus en plus grande qui le rapproche de Mahler et de l’école viennoise de 1905. Mais Kœchlin reste avant tout un compositeur inclassable, un indépendant irréductible. - DDD 114:07 / Livret Allemand -Anglais-Français