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Format : 2 CD Durée totale : 02:33:00
Enregistrement : 1984 Pays : Allemagne
Label : Orfeo Référence : C124862 EAN : 4011790124223 Code Prix : DM031A
Année d'édition : 1991 Date de sortie : 03/07/2019
Genre : Classique
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Joseph Suder (1892-1980) Kleider machen Leute, opéra comique en 1 prologue et 2 actes (Les vêtements font les gens)
Klaus König (Ladislaus Strapinski) Morris Morgan (Der Bürgermeister von Goldach) Pamela Coburn (Annette, seine Tochter) Wolfgang Probst (Melchior) Wilfired Plate (Der Wirt) Susanne Klare (Vreneli) Jan-Hendrik Rootering (Der Polizist) Klaus Geber (Der Briefträger) Bernd Nachbaur (Der Kutscher) Brigitte Lindner (Ein Junge) Dietrich Pauli (Ein Diener) Fritz Strassner (Jodokus Ehrenwert) Chor des Bayerischen Rundfunks Bamberger Symphoniker Uwe Mund, direction
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 Lorsque Joseph Suder commença à songer à son opéra d’après la pièce de Gottfried Keller le théâtre de Prague s’apprêtait à créer le drame lyrique que Zemlinsky avait tiré de la même source. Suder ne se découragea pas, travaillant à son propre livret et s’immergeant complètement dans son œuvre à compter de 1926. La parabole du tailleur de pierre pris pour un comte grâce à son unique trésor, un somptueux manteau, inspira à Suder un drame lyrique sans aspérité, comme un rêve les yeux ouverts, d’une poésie certaine, enveloppé dans un orchestre ductile, subtil, déroulant un flot continu. Assez pour s’inscrire dans la modernité ? Plutôt pout s’en tenir à distance, à ce titre la comparaison avec l’ouvrage de Zemlinsky illustrera à quel point Suder se soucie plus des caractères humains que de la parabole, l’occasion pour les chanteurs de l’Opéra de Munich de s’emparer des personnages que Suder aura si subtilement peint. Klaus König incarne avec fièvre les tourments de conscience de Ladislaus Strapinski, alors que Pamela Coburn, la Prima Donna de Munich au cours des années 1980, incarne admirablement Annette, silhouette rédemptrice, muse d’amour qui remettra Ladislaus sur le chemin de l’art. Uwe Mund a eu bien raison d’exhumer cet ouvrage inspiré que l’Histoire avait oublié. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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