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Format : 1 CD Durée totale : 00:55:20
Enregistrement : 12-14/03/2017 Lieu : Oxford Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Resonus Référence : RES10209 EAN : 5060262791141
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 05/09/2018
Genre : Classique
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Ildebrando Pizzetti (1880-1968)"Sera d'inverno" "L'annuncio" "Cinque Liriche" I pastori La madre al figlio lontano San Basilio Il clefta prigione Passeggiata "Épitaphe" "Antifona amatoria di Basiliola" "E il moi dolore io canto" "Incontro di Marzo", extrait de "Tre Liriche" Due Canti d'amore Adjuro vos, filiae Jerusalem" "Oscuro è il ciel" "Scuote amore il mio cuore", extrait de "Tre Canti d'amore" "Tre Canti Greci"
Augurio Mirologio per un bambino Canzone per ballo Hanna Hipp, mezzo-soprano Emma Abbate, piano
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 Cet enregistrement offre l’opportunité de redécouvrir l’œuvre du compositeur Ildebrando Pizzetti. Celui-ci, s’étant d’abord associé à un programme-manifeste de la « jeune école italienne », signé en 1914, a ensuite évolué vers des positions plus conservatrices en matière de composition - ou autres - qui lui ont permis d’occuper des positions officielles durant les années mussoliniennes et au-delà. Auteur d’une œuvre plutôt abondante, il reste cependant assez peu joué aujourd’hui en dehors de quelques évènements (il y a une dizaine d’années, sa Fedra à Montpellier, son Assassinio nella Cattedrale à Milan…) et de quelques formations vocales ou de musique de chambre. Son insistance à vouloir trouver le juste équilibre entre musique et texte, recherche qu’il a notamment mise en œuvre dans plusieurs opéras, concerne au premier chef cette parution puisqu’il s’agit de mélodies sur des poèmes d’auteurs antiques (Bible, Sappho), ou plus proches de lui, dont d’Annunzio qu’il admirait. Si l’œuvre n’est pas impérissable, elle contient de belles réussites, notamment dans les parties de piano. Il demeure que les interprètes rendent l’ensemble avec une gravité, une sévérité uniformément dramatique, même quand les pièces d’inspiration populaire grecque, par exemple, bénéficieraient davantage de plus d’innocence, de légèreté. (Alain Monnier)

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