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Henze : Symphonies n° 7 et 8. Janowski.
Diapason de janvier 2009
Critique de Gérard Condé
Page n° 86
Format : 1 CD
Durée totale : 01:00:00

Enregistrement : 2006-2007
Lieu : Baden Baden
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo

Label : Wergo
Référence : WER6721
EAN : 4010228672121
Code Prix : DM021A

Année d'édition : 2008
Date de sortie : 13/10/2008

Genre : Classique
Hans Werner Henze (1926-2012)
Symphonie n° 7, pour grand orchestre. Sinfonia n° 8, pour grand orchestre

Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Marek Janowski, direction

Premier volet d’une intégrale des symphonies de Hans Werner Henze chez Wergo, sous la baguette de Marek Janowski à la tête de l'Orchestre de la Radio de Berlin, avec la Septième, « la plus proche du modèle de la symphonie classique », et la Huitième, basée sur Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, « légère et riche en mélodies » (Henze).

Voilà donc l'intégrale en cinq volumes séparés, des symphonies de Hans Werner Henze dirigée par Marek Janowski, qui s'achève. L'occasion de saluer un compositeur primordial disparu récemment et le travail exceptionnel d'un chef et d'un orchestre. Henze est né en 1926 à Gütersloh, en Allemagne de l'Ouest, et mort en 2012 à Dresde. En 1950, élève de Wolfgang Fortner, Henze est sous influence d'Hindemith, le « Pater germanicus » de la musique moderne, ainsi que de celle plus confinée de Distler et Nepomuk David. Dans ses deux premières symphonies (1947, 1949) composées à 21 et 22 ans, on trouve dans une nasse orchestrale qui tâtonne, quelques échos de Bartok et l'apport juvénile du jazz. La Troisième Symphonie (1950) se distingue par une exubérance toute stravinskienne. Evocation d'Apollon et de Dyonisos. Ensuite rencontre importante dans ces mêmes années avec René Leibowitz qui initie Henze au dodécaphonisme viennois. 1952 : grand succès avec son premier opéra Boulevard Solitude. Un an plus tard, Henze délaisse le formalisme sériel et ressent le désir de prendre le large. Il s'installe en Italie, s'imprègne de l'univers méditerranéen à Ischia, situé sur une petite île près de Naples. La musique de Henze va alors prendre son caractère à la fois savant, lyrique (l'opéra) et librement inspiré du théatre et de la musique populaire : « Une constante alternance de contrepoint et de ligne vocale harmonisée ». Possédant un vocabulaire musical riche et polyvalent, il lui est maintenant aisé d'épanouir son style propre. Ses symphonies se ressentent de cette liberté d'inspiration. Quatrième et Cinquième symphonies (1960 – 1962) font l'objet d'un croisement avec ses œuvres opératiques de la même période König Hirsch et Elegy for young lovers. Un séjour à Cuba va l'inciter à produire des œuvres engagées. La Sixième symphonie, (1969) d'obédience marxiste et créée à la Havane, en témoigne. Retour à la tradition germanique avec la Septième (1883) dont les mouvement sont de facture classique, beethovenienne, les deux derniers illustrant le destin tragique du poète Hölderlin. Littérature encore avec Shakespeare et son Songe d'une nuit d'été qui sert de fil conducteur à la Huitième. La Neuvième symphonie avec chœur, composée en 1998 est inspirée du témoignage bouleversant d'Anna Seghers Das siebte Kreuz. Elle est dédiée aux héros et martyrs de la résistance allemande anti fasciste pendant la seconde guerre mondiale. L'ultime Dixième achevée en 2000 écrite en mémoire de Paul Sacher mécène et ami, révèle une sérénité nouvelle plus introspective. Ses quatre mouvements d'une vaste palette colorée sont brossés à larges traits et figurent des climats presque picturaux. Le concept de transmission fonde la personnalité musicale de Hans Werner Henze. Au centre de son œuvre, qu'elle soit lyrique ou instrumentale, il demeure un message humaniste qui passe par le texte ou l'allégorie. Marek Janowski dirige l'ensemble de ce corpus du bout de la baguette (un peu à la Kurt Masur) avec un mélange de suprême élégance, de conviction et de retenue. Il installe une confiance nécessaire dans son magnifique et virtuose orchestre berlinois pour maintenir une progression efficace et une différenciation nécessaire. Janowski insiste dans les premiers opus sur les textures et les climats orchestraux mais sait rendre justice aux symphonies « à programme » en rehaussant leur côté discursif et ostensiblement dramatique, sans jamais forcer le trait ni verser dans le pathos. Fidèle à restituer la densité orchestrale et la sophistication harmonique de l'écriture parfois délicate de Henze, rien ne lui échappe : de l'infime détail au développement le plus ardu. Architecte du son, il dessine les lignes, précise les contours, dévoile les formes cachées de façon à capter l'essence de cette musique. Prise de son Wergo pure, généreuse et très vivante. Une intégrale grandiose sans grande concurrence actuellement. (Jérôme Angouillant)

Hans Werner Henze est un compositeur allemand né le 1er juillet 1926 à Gütersloh et résidant en Italie depuis 1953. D'abord influencé par Stravinski, il s'initie à la musique sérielle auprès de Wolfgang Fortner. Ses premières compositions à l'exemple de son Concerto pour violon (1947) se placent d'emblée sous le signe de l'atonalité. Son style se diversifie par la suite et se libère quelque peu des techniques sérielles à travers des genres musicaux aussi différents que la symphonie et l'opéra. Il acquiert la célébrité dès les années 1950 avec une série d'œuvres écrites pour la scène comme Boulevard Solitude (1951), König Hirsch (1955) et Der Prinz von Hombourg (1958). Il s'est entre-temps installé en Italie après avoir obtenu en 1953 le Prix Italia pour son opéra radiophonique Ein Landarzt (Un Médecin de campagne), d'après une nouvelle de Kafka. Engagé à l'extrême-gauche dans les années 1960-70, il dédie son oratorio Das Floss der Medusa (Le Radeau de la Méduse) à Che Guevara et séjourne un temps à Cuba, où il crée sa Sixième Symphonie (1969). Il est aussi l'auteur de plusieurs partitions pour le cinéma allemand (Der Junge Törless, L'Honneur perdu de Katharina Blum et Un Amour de Swann de Volker Schlöndorff), mais aussi français (Muriel et L'Amour à mort d'Alain Resnais). D'une manière générale, son langage musical se situe dans la lignée du sérialisme lyrique d'Alban Berg et de Karl Amadeus Hartmann. Compositeur prolifique, il a écrit dix symphonies et une vingtaine d'opéras, dont certains en collaboration avec la poétesse autrichienne Ingeborg Bachmann. (Copyright Wikipedia)

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