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Heinrich Schütz : Italienische Madrigale. Rademann.
Format : 1 CD
Durée totale : 00:57:21

Enregistrement : 10-14/06/2010
Lieu : Dohna
Pays : Allemagne
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Carus
Référence : CAR83237
EAN : 4009350832374
Code Prix : DM021A

Année d'édition : 2011
Date de sortie : 09/05/2011

Genre : Classique
Heinrich Schütz (1585-1672)
Il primo libro de Madrigali, op. 1
O Primavera, gioventu de l'anno, SWV 1
O delcezze amarissime d'amore, SWV 2
Selve beate, se sospirando, SWV 3
Alma afflitta, che fai, SWV 4
Cosi morir debb'io, SWV 5
D'orrida selce alpina, SWV 6
Ride la primavera, SWV 7
Fuggi, fuggi, o mio core, SWV 8
Feritevi, ferite, SWV 9
Fiamma ch'allacia, SWV 10
Quella damma son io, SWV 11
Mi saluta costei, SWV 12
Io moro, SWV 13
Sospir che del bel petto, SWV 14
Dunque a Dio, SWV 15
Tornate, o cari baci, SWV 16
Di marmo siete voi, SWV 17
Giunto e pur, Lidia, SWV 18
Vasto mar, nel cui seno, SWV 19

Dresdner Kammerchor
Hans-Christoph Rademann, direction

Schütz, père de la musique allemande, eut la bonne fortune de parfaire à Venise sa formation musicale auprès de Giovanni Gabrieli, organiste de Saint-Marc et compositeur vénéré, de 1609 jusqu’à la mort de ce dernier en 1612. L’opus 1 qu’il publie en 1611, à 26 ans, recueil de madrigaux italiens à cinq voix sur des poèmes alors très prisés, montre combien il a profité de cet enseignement. Il chante le printemps et l’amour bien sûr, espoirs ou pleurs, ou forêts où fuir. Sa maîtrise est manifeste : qu’il s’agisse d’exprimer rire ou joie, souffle ou mort, la musique épouse les textes. Le dernier madrigal du recueil, Vaste mer, écrit en hommage au landgrave qui a rendu possible ce séjour italien, se distingue par l’adoption du modèle des chœurs séparés si appropriés à l’architecture de la basilique Saint-Marc. Deux chœurs s’entrecroisent comme vagues se brisant tour à tour sur le rivage. Le chœur de chambre de Dresde, où Schütz fut maître de chapelle, possède maîtrise et sensibilité qui conviennent admirablement à ce recueil. Pour qui apprécie les madrigaux, un véritable enchantement ! (Bruno Fargette)

De 1609 à 1612, Schütz eut la chance de pouvoir étudier trois ans à Venise auprès de Giovanni Gabrieli, grâce à une bourse de son mécène, le comte Moritz von Hessen-Kassel. Il conclut son séjour par la publication en 1611 d'un recueil de madrigaux, Il Primo libro de Madrigali. Son Opus primus révèle déjà le compositeur exceptionnel que deviendra Schütz : ses 18 madrigaux à cinq voix dépassent dans leur qualité musicale le reste de la production du début du 17ème siècle dans le genre du madrigal traditionnel.

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