Trois œuvres symphoniques majeures de Roy Harris, toutes les 3 des commandes du New York Philharmonic (Memories of a Child's Sunday), du San Francisco Symphony pour son 50e anniversaire (Symphonie n° 8) et du Philadelphia Orchestra (Symphonie n° 9). / Ces œuvres représentent à la fois le côté intimiste et visionnaire du compositeur et gardent un lien intime avec sa Troisième Symphonie, inspirée du folklore du grand ouest américain, qui reste son œuvre la plus populaire. Né près de Chandler (OK) en 1898 et mort à Santa Monica (CA) en 1979, Roy Harris a fait preuve d'une force créatrice majeure dans le développement d'un style symphonique proprement américain. Ses œuvres, dont le nombre dépasse les 200 dans divers genres et médias, se caractérisent par de grandes envolées, manifestations d'intense émotion. Dans sa Symphonie n°3 et Folksong Symphony (n°4), une palette orchestrale déployée et une manipulation colorée de chansons populaires diverses brossent un portrait affectueux du paysage et de la culture du grand ouest américain. / Ses études à l'Université de Californie furent suivies de séances dirigées par Arthur Farwell qui lui fit découvrir la poésie de Walt Whit¬man et l'encouragea à développer un style personnel. Harris étudia aussi avec Charles Demarest, Fannie Dillon, Henry Schoenfeld et Modest Altschuler. Sous la tutelle de Nadia Boulanger, présentée à Harris par Copland, il écrivit un Concerto pour piano, clarinette et quatuor à cordes qui lui permit d'être à Paris l'un des tous premiers jeunes compositeurs américains. / Parmi ses nombreux titres honorifiques, il faut mentionner l'Elisabeth Sprague Coolidge Medal, un Naumburg Award pour sa Sympho¬nie n°7, son élection à l'American Institute and Academy of Arts and Letters, et le titre de Composer Laureate de l'Etat de Californie. Il enseigna à Princeton, Cornell, Peahody College for Teachers, à l'Université d'Indiana et à l'Université de Californie de Los Angeles. William Schuman, Peter Schickele et George Lynn comptent parmi ses nombreux élèves.
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