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Haendel : Theodora. Bullock, Didonato, Orlinski, Lyon, Bicket, Mitchell.
Diapason de juillet 2023
Critique de Anne Ibos-Augé
Page n° 103
4 de Classica
Classica de octobre 2023
Critique de Laurent Bury
Page n° 102
Format : 1 Blu-ray Disc
Durée totale : 03:09:00

Enregistrement : 07-12/02/2022
Lieu : Londres
Pays : Royaume-Uni
Prise de son : LPCM 2.0 + DTS-Master Audio Surround
Rapport de forme : 16:9 / 1080i
Sous-titres : EN, FR, DE, JP, KO

Label : Opus Arte
Référence : OABD7313D
EAN : 0809478073130
Code Prix : DM042

Année d'édition : 2023
Date de sortie : 10/05/2023

Genre : Classique
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Theodora, oratorio en 3 actes

Julia Bullock, soprano (Theodora)
Joyce DiDonato, mezzo-soprano (Irene)
Jakub Jozef Orlinski, contreténor (Didymus)
Ed Lyon, ténor (Septimus)
Gyula Orendt, baryton (Valens)
Thando Mjandana, ténor (Marcus)
Royal Opera Chorus
William Spaulding, direction
Orchestra of the Royal Opera House
Harry Bicket, direction
Katie Mitchell, mise en scène

Christof Loy avait osé une saisissante relecture de Theodora, Katie Mitchell va plus loin encore : transposition aujourd’hui, et lecture par genre : les femmes, quasi toutes chrétiennes, sont en lutte contre un patriarcat païen, oppressif. Cela pourrait faire rire, c’est pourtant diablement efficace, Katie Mitchell soutenant son propos par une direction d’acteur étourdissante dont les caméras guidées par le script de Peter Jones ne perdent pas une miette. Il faut voir Irene et Theodora confectionnant l’explosif qui doit servir à l’attentat qu’elles fomentent et constater à quel point le geste dramatique se plie dans la musique de Haendel. Pas un hiatus si l’on accepte la transposition et la relecture qu’elle induit. A mesure que le drame progresse, la tension s’augmente, implacable jusqu’à une conclusion dont la dramaturgie a été totalement modifiée, je vous laisse la découvrir. Direction attentive d’Harry Bicket, toujours chez lui chez Haendel (mais je regrette l’absence des couleurs des instruments anciens), distribution formidable avec le Didimus spectaculaire (son numéro de pole dance dans la robe de Theodora !) de Jakub Josef Orlinski, un Septimius virtuose (Ed Lyon), des comprimari épatants. Et les deux héroïnes ? Julia Bullock saisit le caractère sacrificiel de Theodora de sa grande voix, mais dès qu’Irene chante le cœur vous chavire. Joyce DiDonato, comme dans l’enregistrement audiophonique pour Erato, ferait presque oublier la pure beauté vocale de Julia Bullock, retrouvant l’intensité expressive que seule Lorraine Hunt y avait osée. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

On mettra les sous-titres, pour réaliser à quel point ce que l’on voit trahit ce que l’on entend, car à trop vouloir la moderniser, on fait perdre toute signification à une œuvre qui n’en demande pas tant - oratorio, et qui donc se passerait très bien de mise en scène. A Glyndebourne, Peter Sellars avec sa profonde intelligence artistique évitait très bien cet écueil. Ici c’est un naufrage. Pour prendre un seul exemple, que penser de la pantomime qui ridiculise « As with rosy steps the morn » pourtant phrasé à l’archet par une Joyce Di Donato en état de grâce ? Bien de son temps, le facétieux Jakub Jozef Orlinski s’épanouit pleinement dans cette mise en scène, sans se départir de la rigueur et de la solide technique qui en font un musicien hors pair. Julia Bullock est une Théodora de chair et de sang, qui aime et qui souffre, cela fonctionne bien et ce n’est pas un contre-sens. On retrouve avec plaisir Harry Bicket qui dirige straight to the point, une précision maniaque, du muscle et du nerf, bel hommage à ce qui fait le génie de Haendel dans cette toute dernière œuvre : l’économie de moyens. De cette proposition qui ne bouleverse pas la discographie, la seule bande son aurait suffit (Olivier Gutierrez)

Julia Bullock, Joyce DiDonato and Jakub Józef Orlinskistar in Katie Mitchell’s thrilling new production of Handel’s Theodora in an alternative modern-day reality, Theodora, a religious fundamentalist, plots for the resistance against the Roman occupation. But when her secret plan to destroy the Roman embassy is discovered, she learns the true brutality of her oppressors. Not heard in Covent Garden since the 18th Centuryand sung in the original English libretto by Thomas Morell, Theodora is a tour de force for soloists and chorus alike, with ensembles, duets and arias of profound depth and beauty. This new interpretation, conducted by Baroque specialist Harry Bicket, shines a new, feminist light on the story.

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