Voici la suite de la série que le label Albany a dédié à Don Gillis (1912-1978), ce compositeur singulier dans le paysage musical américain du 20e siècle, dont la musique se caractérise par un goût prononcé pour le comique et le « léger ». Extrêmement prolifique dans virtuellement tous les styles et genres contemporains, se décrivant lui-même come étant fondamentalement un mélodiste, Don Gillis a été influencé orchestralement et stylistiquement par Debussy, Sibelius et R. Strauss. / Le don de créer de la musique qui plait immédiatement, qui apporte le sourire sur le visage de l’auditeur dès la première écoute, n’est pas donné à tous les compositeurs, même pas aux plus grands. Dans l’Europe du 19e siècle, un tel exploit a miroité dans l’œuvre de compositeurs comme Chabrier, von Suppé, les Strauss. Dans l’Amérique du 20e siècle, leurs homologues alternaient fréquemment entre la scène classique et la pop-culture de Broadway, Hollywood, la radio et la télévision, compositeurs tels que Gershwin et Bernstein, John Williams et Leroy Anderson ou bien… Don Gillis. Ami de Toscanini, qui a créé sa Symphonie n° 5 et ½ !, sous-titrée Symphonie for fun (Symphonie amusante), Don Gillis est l’auteur d’une impressionnante œuvre composée de douze symphonies, sept opéras, deux concertos pour piano, des Rapsodies, des cantates, de nombreux poèmes symphoniques et suites orchestrales, six quatuors à cordes et trois quintettes pour bois, etc.
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