William Schwenk Gilbert (1836-1911)/Arthur Sullivan (1842-1900)
The Gondoliers (ou Le Roi de Barataria), opéra en 2 actes

William Morgan, ténor (Marco Palmieri)
Mark Nathan, baryton (Giuseppe Palmieri)
Ellie Laugharne, soprano (Gianetta)
Sioned Gwen Davies, mezzo-soprano (Tessa)
Yvonne Howard, mezzo-soprano (La Duchesse de Plaza-Toro)
Richard Suart, baryton (Le Duc de Plaza-Toro)
Ben McAteer, baryton (Don Alhambra del Bolero)
Catriona Hewitson, soprano (Casilda)
Arthur Bruce, baryton (Antonio)
Dan Shelvey, baryton (Luiz)
Cheryl Forbes, mezzo-soprano (Inez)
Oskar McCarthy, baryton (Giorgio)
Scottish Opera Orchestra & Chorus
Derek Clark, direction
Stuart Maunder, mise en scène

Le compositeur Arthur Sullivan et son librettiste William Gilbert forment le duo le plus célèbre de l’opéra-comique britannique à la fin du 19e siècle. Leur succès fut tel qu’on construisit un opéra à Londres, le Savoy Theater, pour y représenter leurs créations, toutes promises à un beau succès. Ainsi ces "Gondoliers", le douzième de leur quatorze opéras, sera-t-il joué plus de 550 fois en à peine deux ans (1889-1891). Ces Gondoliers aux idées républicaines bien affichées sont Marco et Guiseppe qui épousent après une sélection "à l’aveugle" Gianetta et Tessa. Mais voilà qu’ils apprennent que l’un d’eux est l’héritier du trône de Barataria… Les deux compères vont revêtir les habits de roi et imposer au royaume un régime monarcho-républicain fondé sur l’égalité. Sullivan a la veine mélodique facile et enchaîne avec aisance arias, duos, quatuors et danses. Gilbert multiplie les dialogues avec malice et humour dans une critique fine des privilèges de l’aristocratie. Chanteurs et solistes prennent un plaisir évident à donner vie à cette page musicale quelque peu désuète qui fleure bon l’ère victorienne. On regrette l’absence de sous-titrage en français (anglais seulement) pour savourer la fantaisie des paroles et des nombreux épisodes parlés. (Gérard Martin)

The Gondoliers, the twelfth of fourteen operas from Gilbert & Sullivan, has been an audience favourite since its 1889 premiere. The tunes are infectious, the romantic and family conflicts heartfelt, and the satire of rank and station constantly entertaining and relevant. This Scottish Opera co-production with the D’Oyly Carte Opera Company and State Opera South Australia is created by some of the world’s foremost G&S enthusiasts and experts.