C’est un disque echt wienerisch que nous propose Gramola. Le Gemischter Satz est un vin autrichien résultant résultant du mélange de différent cépage. Suivant le même principe, cet album présente des mélodies viennoises chantées en solo ou en duo, et des poèmes, accompagnés par l’ensemble Philharmonia Schrammel qui mêle les saveurs d’une clarinette en sol (clarinette turque), d’un accordéon, d’une contre-guitare (guitare Schrammel), et deux violons, qui nous valent cette sonorité très mitteleuropa d’avant-guerre, irrésistible dans Wiener Blut. Un disque né d’une amitié, nouée lors de représentations du Chevalier à la Rose, entre Günther Groissböck, basse profonde, le meilleur Ochs du moment, et acclamé dans les rôles wagnériens, et Karl-Michaël Ebner, ténor dit de caractère (Basilio, Monostatos, Jaquino, etc…), pilier de la Volksoper. Leurs timbres se marient à merveille dans les duos, leur complicité est évidente. Groissböck impressionne en allégeant jusqu’à la mezza-voce sa voix immense (Der Narrische Kastanienbaum) à fondre. Ebner convoque les mânes de Patzak. Pour les germanistes, Christoph Wagner-Trenkwitz, Directeur de la dramaturgie à la Volksoper, assure avec style et avec humour les récitations du second CD. Un disque chaleureux comme un pot entre copains dans un Heuriger de Grinzing. (Olivier Gutierrez) This two-CD set contains four different kinds of iterations of the Viennese spirit: Duets, Lieder, dialect literature, and Schrammelmusik, all of which stem from the vineyard that is Vienna and all of which, for all their variety and different flavor, stand for what makes Vienna, musically speaking. It’s a fortuitous confluence of circumstances when a celebrated operatic bass like Günther Groissböck and a likewise popular tenor like Karl-Michael Ebner develop a friendship and discover their mutual love for Wienerlied, Vienna’s unique musical and socio-cultural phenomenon. Even more so, if this leads to an album production like the one at hand, which additionally features spoken interludes – witty but also pointed, biting, and sarcastic Viennese poems by Trude Marzik, Josef Weinheber and H. C. Artmann, read with great charm by Christoph Wagner-Trenkwitz – as well as captivating instrumentals by thePhilharmonia-Schrammeln.
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