Game Over - Œuvres pour violon et électroniques Roman Mints - QTZ2010 - Contemporain


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Informations

Game Over - Œuvres pour violon et électroniques. Roman Mints.

Format : 1 CD
Durée totale : 00:58:09

Enregistrement : 2000
Lieu : Moscou
Pays : Russie

Label : Quartz
Référence : QTZ2010
EAN : 0880040201021
Code Prix : DM017A

Année d'édition : 2003
Date de sortie : 27/09/2010

Genre : Classique

Ed Bennett (1975-)
Sometimes it rains
String factory

Artem Vassiliev
Story 1
Game over

Alexander RAIKHELSON
Criptophonic Piece

Taras BUEVSKY
Largo recitare

Roman Mints, violon
Timur Yakubov, violon
Dmitri Bulgakov, hautbois
Ksenia Bashmet, piano
Ed Bennett, électronique
Artem Vassiliev, électronique
Alexander Raikhelson, électronique
Taras Buevsky, électronique

Un épigone de Nigel Kennedy ? Oui et non. Roman Mints, lui aussi violoniste, lui aussi anglais, allie, lui aussi, parfaitement le classique et le contemporain, mais dans un registre bien plus particulier. Sa version du triple concerto de Schnittke étonne (QTZ2052), mais le noyau dur se trouve dans les excellentes compositions contemporaines de Mozetich, Langer, ou bien dans son intérêt pour les instruments électroniques qui s’invitent sans concessions sur son Game Over pour accompagner le violon, le piano et le hautbois (QTZ2010).

Le violoniste moskovite Roman Mints s’intéresse depuis quelques années à la musique acoustique et électronique : aux sons et textures, il a l’idée (plutôt bonne) d’ajouter ses propres productions sonores au violon (il en joue depuis l’âge de cinq ans) – dans son dB Ensemble, il joint la dimension visuelle à l’électronique et aux instruments live. Tout commence avec une pièce du Kazakh Artem Vassiliev (1975-), à qui il commande ce qui devient "Story 1", créé en 2000 et bientôt suivi de "Criptophonic Piece", de son compatriote Alexander Raikhelson, pour deux violons et électroacoustique, donné lors du Homecoming Festival – qui, à Moscou, a aussi pour objectif de favoriser le retour des compositeurs russes émigrés. Pour compléter le disque, Mints fait appel au musicien irlandais Ed Bennett (1975-) – aussi directeur artistique de l’ensemble Decibel –, qui abonde de deux morceaux contrastés (calme et introspectif pour "Sometimes It Rains", agressif et violent pour "String Factory"), dont les sons sont essentiellement tirés du violon de Mints, explosés puis réassemblés. Le moment sombre (et philosophique) est assuré par Taras Buevsky (1957-) et son Largo recitare. (Bernard Vincken)