Isaac Albéniz (1860-1909)
Espagne
España, six feuillets d'album, op. 165

Johannes Brahms (1833-1897)
Hungarian Dance n° 7
Hungarian Dances

Antonin Dvorak (1841-1904)
Slavonic Dance n° 2 in E minor, op. 46 n° 2
Slavonic Dances Nos. 1-8, op. 46 Nos. 1-8

Manuel de Falla (1876-1946)
La vida breve

Fritz Kreisler (1875-1962)
Rondino on a Theme by Beethoven

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-91)
Serenade n° 7 en ré majeur, K250 'Haffner'

Cyril Scott (1879-1970)
Pieces (2), op. 47
Two Pieces

Giuseppe Tartini (1692-1770)
Violin Sonata in G minor 'Devil's Trill'

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-93)
12 Morceaux, op. 40
Souvenir de Hapsal, op. 2: n° 3. Song without Words in F major

Henryk Wieniawski (1835-80)
Étude-caprice, op. 18 n° 4 in A minor
Études-caprices (8), op. 18

Dimitry Sitkovetsky, violon
Bruno Canino, piano

Choisissant chez Kreisler de quoi faire un plein disque, Dmitry Sitkovetsky se détourna des compositions originales de pur charme pour herboriser parmi les transcriptions : interprète, il se tourne logiquement du coté de l’interprète. C’est vouloir saisir au travers des autres l’autoportrait que Kreisler y projetait. Dmitry Sitkovetsky se garde bien de reproduire la sonorité ailée, le son noble et pourtant un peu fantasque si particulier à Kreisler (et qui le faisait tant apprécier de Rachmaninov), non, il joue à plein archet "Le trille du diable," emporte la Danse de la "Vida Breve" avec un panache dont Kreisler se serait certainement gardé, met partout une fantaisie d’accents, de rythmes, de couleurs qui ne déparent jamais ce son de grand violon dont les registres unifiés, la profondeur de mezzo, l’intensité expressive sidèrent tout au long du disque. Fut il jamais si proche, par le son, l’élan, la plénitude du violon à l’immense sonorité qui fit la gloire de son père ? Bruno Canino fait mieux que l’accompagner, il lui offre à chaque fois, de Tartini à Falla, de Mozart à Cyrill Scott, un style parfait et une invention poétique inspirante. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)