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Format : 1 CD Durée totale : 01:12:13
Enregistrement : 10/02/2025 Lieu : Landshut Pays : Allemagne Prise de son : Live / Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HC24061 EAN : 0881488240610 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2025 Date de sortie : 01/10/2025
Genre : Classique
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Edvard Grieg (1843-1907) Sonate pour violon n° 3 en do mineur, op. 43Nikolai Medtner (1880-1951) Sonate pour violon n° 1 en si mineur, op. 21César Franck (1822-1890) Sonate pour violon en la majeur, FWV 8
Mikhail Pochekin, violon Kenny Broberg, piano
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 Trois sonates romantiques, trois univers radicalement distincts apparus au tournant des 19e et 20e siècle. Les deux interprètes traduisent – en concert - avec beaucoup de finesse, l’élégante Sonate n° 3 (1887) de Grieg dont l’atmosphère est toutefois plus dramatique que celle des deux premiers opus. Les rythmes empruntant au folklore norvégien - notamment dans le finale – ne détournent pas le propos profondément nostalgique de l’œuvre. L’expressivité est tenue par un dialogue homogène entre les deux solistes qui ne forcent jamais les traits, mais laissent respirer les lignes mélodiques. La musique du compositeur russe Nikolaï Medtner est de plus en plus présente au disque et on ne peut que s’en réjouir. L’écriture souvent chargée et complexe de ce dernier maître du romantisme slave est toutefois plus appréciée dans les œuvres pianistiques et concertantes. La Sonate n° 1 (1910) est encore trop peu jouée. C’est dommage car elle possède un charme certain, la Danza du deuxième mouvement ravit par sa finesse tout comme les rythmes folkloriques du finale impeccablement mis en place. Chef-d’œuvre de la musique de chambre, la Sonate de Franck (1886) bénéficie d’un nombre considérable d’enregistrements. Une fois encore, le duo réunit pour cet album entre avec autant de mystère que de sérénité dans les premières pages, développant le thème qui reviendra tout au long de la partition. Leur jeu très libre donne l’impression d’une grande fraîcheur d’inspiration, fraîcheur qui correspond aux couleurs de la sonate. Pour autant, ils expriment la passion de manière remarquable et avec une force qui emporte l’adhésion. A noter que Pochekin joue un violon napolitain Gagliano de 1762. Un très beau récital superbement capté. (Jean Dandrésy)

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