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Format : 1 CD Durée totale : 01:01:43
Label : Music & Arts Référence : MA1290 EAN : 0017685129025
Année d'édition : 2018 Date de sortie : 30/05/2018
Genre : Classique
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Ferruccio Busoni (1866-1924)Élégies, BV 249 n° 1 "After the Turning" (Contemplation) n° 2 "To Italy!" (In a Neapolitan Mode) n° 3 Prélude Choral "Meine Seele bangt und hofft zu Dir" n° 4 Intermezzo "Turandot's Nenana" n° 5 Valse "The Nocturnal" n° 6 Nocturne "Visitation" n° 7 Berceuse An die Jugend, BV 254 Preludietto, Fughetta ed Esercizio, livre 1 Giga, Bolero e Varazione, livre 2 Prelude, Fuga e Fuga figurate, livre 3 Introduzione e Capriccio & Epilogo, livre 4 Carlo Grante, piano
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 Carlo Grante est un des rares pianistes à s'être attelé à une intégrale des sonates pour piano de Domenico Scarlatti pour le label Music&Arts. Celle-ci offrait un bel exemple de constance et d'équilibre. Après un premier album consacré à quelques pages inspirées par Bach (Inspired by Bach Busoni) Le pianiste italien signe sous le même label un disque entièrement Busoni (début d'une intégrale ?) consacré à deux recueils importants. Fidèle à son « Projet d'une nouvelle esthétique musicale », Busoni entend renouveler dans ses sept Élégies composées entre 1907 et 1909, le langage harmonique en le faisant éclater modes et tonalité à travers une expression poétique. Les titres sont explicites de ces climats élégiaques et vagabonds, profondément évocateurs : deux nocturnes aux allures de danse, un intermezzo dont la mélodie ("Greensleeves") préfigure le futur opéra Turandot, une berceuse suspendue et distendue comme une toile d'araignée, un percutant prélude de choral ("Meine Seele gangt und holft zu dir"), trois fragments dansés in modo napolitano (All Italia). L'ensemble évoque les œuvres ultimes de Liszt (Nuages gris, la Lugubre gondole, la Bagatelle sans tonalité) et parfois s'aventure vers l'univers cosmique d'un Schoenberg ("Nach der Wendung") ou d'un Kandinsky. Les quatre numéros du recueil "An die Jugend" composé par Busoni à la même époque (1909) retrouvent le chemin d'une polyphonie plus linéaire que l'on pourrait qualifier de néo-classicisme. Diffractées chez Kandinsky, les couleurs se recomposent ici comme dans une aquarelle de Paul Klee. Busoni aime à convoquer d'autres compositeurs, ici Mozart, Paganini et Bach dans des études « pour la jeunesse » qui toutes affriolantes qu'elles soient, possèdent une dimension virtuose irréfragable. Là encore le pianiste italien sait faire parler ses doigts mais aussi sa tête. (Jérôme Angouillant)  Ferruccio Busoni’s Elegies (1908) and An die Jugend (1909) are experimental pieces that explore new pathways in the composer’s harmonic language and artistic evolution. Elegies is an aesthetic manifesto, a wish for a turning point in the composer’s creative evolution, but also, more ambitiously, in all future music. An die Jugend is a collection of four pieces written in 1909 which share some stylistic features with Busoni’s first Elegy, while showing even further experimentation on the composer’s part.
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