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Diapason de mai 2021 Critique de Jean-Michel Molkhou Page n° 100
Classica de juin 2021 Critique de Michel Le Naour Page n° 111
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:08:51
Enregistrement : 01/06/2019 Lieu : Grandevent Pays : Suisse Prise de son : Studio / Stereo
Label : Passacaille Référence : PAS1083 EAN : 5425004840837 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 10/03/2021
Genre : Classique
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Eugène Ysaÿe (1858-1931)Six sonates pour violon seul, op. 27 n° 1 en sol mineur "Joseph Szigeti" n° 2 en la mineur "Jacques Thibaud" n° 3 en ré mineur "George Enescu" n° 4 en mi mineur "Fritz Kreisler" n° 5 en sol majeur "Mathieu Crickboom" n° 6 en mi majeur "Manuel Quiroga"
Martin Reimann, violon
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 Le violoniste belge Eugène Ysaÿe (1858-1931), lègue en 1923 un cycle de six sonates pour violon seul - l’opus 27 - testament artistique en hommage à ses amis violonistes. Il se place, à l’égal des sonates et partitas de Bach ou des caprices de Paganini, au firmament de la littérature violonistique. L’ensemble est d’une redoutable difficulté technique et spirituelle. Chaque sonate n’a pas de forme prédéfinie mais porte l’âme de son dédicataire, comme une partita pour Szigeti, des réminiscences romantiques pour Thibaud, une ballade slaves digne de Janácek pour Enescu ou une habañera brillante pour le galicien Quiroga… L’interprétation qu’en propose le violoniste suisse Martin Reimann est exceptionnelle - précision, liberté, virtuosité contrôlée jamais ostentatoire, lignes mélodiques et polyphonies au regard lointain - et pose la vraie question : Ces sonates doivent-elles être interprétées sur violon monté en cordes de boyau ? La réponse de Reimann est toute d’évidence ; le gazouillement de la chanterelle gagne en rondeur, les graves sont voluptueux, voir âpres et les mediums d’une chaleur infinie. L’artiste déploie une palette à la recherche des plus fines couleurs, des plus fines nuances, le tout encadré d’une prise de son d’un naturel confondant… Au disque, il est parfois des perles précieuses qui rebondissent comme des pizzicati ! (Florestan de Marucaverde)  When Eugène Ysaÿe composed his cycle of 6 sonatas op. 27 for solo violin in June 1923, gut strings were still very common and highly appreciated - statements by contemporary violinists such as Mischa Elman, Toscha Seidel and Jacques Thibaud confirm this. However, neither the dedicatees of Eugène Ysaÿe’s solo sonatas nor other contemporaries made recordings of these works. Martin Reimann has now performed them on gut strings, and the special charm of his recording is that it gives these wonderful works a sonority that is likely to correspond to the aesthetic ideas of their time of creation.
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