|
Diapason de juin 2012 Critique de Sophie Roughol Page n° 87
Format : 1 CD Durée totale : 00:58:10
Enregistrement : 01-04/09/2011 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83449 EAN : 4009350834491 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2011 Date de sortie : 08/02/2012
Genre : Classique
|
|
 |
Johannes Eccard (1533-1611) Ein feste Burg De profundis/Aus tiefer Not Erbarm dich mein Fröhlich will ich singen Hört ich ein Kuckuck singen Ach Gott, wie gern ich wissen wollt Schöns Lieb, was hab ich dir getan Schwerlangweilig Kein Buhlerei ficht mich mehr an Frau, dein Gestalt Es trau'r was trauren soll Der Musik Feind seind Ignoranten- Ein Verräter und ein Suppenfresser Unser lieben Hühnerchen Mein schönste Zier und Kleinod bist Selig ist der gepreiset Das Vater unser Da pacem Domine/Verleih uns Frieden
Staats- und Domchor Berlin Lautten Compagney Berlin Kai-Uwe Jirka, direction
|
 
 Johannes Eccard, compositeur allemand, fut choriste à Weimar puis à Munich sous la direction de Lassus. Puis il entra au service de Friedrich de Prusse comme maître de chapelle (1579). Il préfigure le fameux choral accompagné, technique que reprendra bientôt Schutz et surtout Bach. Son œuvre sous influence de Roland de Lassus est un mélange de motets et de lieder, basés le plus souvent sur des hymnes luthériens. Eccard se consacrant aussi bien au sacré dans la pure tradition allemande, qu’au profane où il se permet plus de liberté, vocale et surtout instrumentale. Ce que montre ce disque consacré à ces œuvres, alternant arrangement de textes sacrés (psaumes et cantiques) et quelques chansons à boire. Peu d’ornementation, les principes de compositions sont simples, syllabique et homophonique. Le texte doit être compréhensible mais c’est tout l’art du musicien de donner à ce texte une saveur musicale, et pour Luther qui s’adresse à la jeunesse : l’occasion de chanter « en combinant la vertu au plaisir ». L’interprétation est confiée à une équipe de petits chanteurs qui d’une pièce à l’autre entonne ou déclame avec une fraicheur coruscante et une joie contagieuse « Frolich will ich singen ! » égayés d’un petit ensemble instrumental comprenant notamment des percussions dont les sonorités surprennent (« Der Musik feind seind Ignoranten ») et renforcent l’aspect martial des hymnes. (Jérôme Angouillant)  On the occasion of the 400th anniversary of the death of Johannes Eccard (1553-1611) Carus is releasing a second CD of his works. It contains secular and sacred vocal works. The Staats- und Domchor Berlin and the Lautten Compagney Berlin, under the direction of Kai-Uwe-Jirka, present those works of Eccard that are stylistically comparable to works of Orlando di Lasso in arrangements which are sometimes surprising and always colorful. Many of the lieder on this CD are from the collection Newe deutzsche Lieder mit Vieren und Fünff Stimmen of 1578 and are recorded here for the first time.
|
. |
 |
|
|