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Format : 1 CD Total Time : 01:09:39
Recording : 2018 Location : Budapest Country : Hongrie
Label : Tacet Catalog No. : TACET250 EAN : 4009850025009 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2019 Release Date : 01/06/2019
Genre : Classical
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Antonín Dvorák (1841-1904)Symphonie n° 9 en mi mineur, op. 95, B 178 "Du Nouveau Monde" Klid (Silent wood), pour violoncelle et orchestre, op. 68 n° 5 Rondo pour violoncelle et orchestre, op. 94 Danses slaves, op. 46 (extraits) Danse n° 5 Danse n° 6 Danse n° 8 Miklos Perényi, violoncelle Concerto Budapest Andras Keller, direction
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 C'est surement grâce à sa lisibilité sans égale que la neuvième symphonie de Dvorák a été érigée en monument de la musique occidentale. Cette lisibilité permet à chacun de naviguer librement à l’intérieur de la symphonie sans jamais s’y perdre : les thèmes sont dessinés, disséminés et disséqués avec tellement de soin que l’œuvre générale se cartographie immédiatement. Cela permet aussi à l’œuvre de jouir d’une grande variété d’interprétations. Comme ici d’ailleurs, où Andras Keller refuse le monumentalisme sonore pour que puissent briller de tout leur éclat les lignes mélodiques, dans une atmosphère qui ne se veut pas fanfaronne mais intimiste. L’orchestre se déploie sous l’égide de cordes soyeuses parfaitement lissées et qui permettent de mettre en relief les instruments à vent. Une fois cette mise en oreilles passée, on profite pleinement de la grâce de ces cordes dans les trois danses slaves comme dans les deux pièces avec violoncelle solo avec lequel le mariage semble seulement pour le meilleur. On regrettera juste le fait qu’il faille pousser le volume de l’amplificateur pour atteindre un niveau sonore acceptable. (Jérôme Leclair)  Dvorák’s 9th symphony paints the town red, for sure. But that’s not all! The strings of András Keller are able to blossom like flowers. They don’t play uniformly but with a seemingly congenital naturalness as if it were easy for 14 violins to sound as homogenously and at the same time as individually as a single violin. Also for the wind it is not the high performance that counts but the sensitivity and the flowing of the music, e. g. the English horn solo in the second movement. The brass: no power play but rich and gentle, always sensitive chords. – The tempi, the transitions, everything flows organically and invites you to go along. That is the great art of legato. Old-fashioned to some people, in fact timeless beautiful. No surprise that one role model for András Keller is Wilhelm Furtwängler. After that and without any showing off the loved by many cellist Miklós Perényi gently carries you off into the mysterious world of the rondo op 68/8 and “Klid” (silent wood) op. 95. Three slavonic dances from op. 46 round off the program.

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