Johann Simon Mayr (1763-1845)
Sinfonia pour piano à 4 mains "Medea in Corinto"
Introduction et Andantino pour piano à 4 mains
Marche lugubre

Gaetano Donizetti (1797-1848)
Sonate pour piano à 4 mains en ré majeur
Valse pour piano à 4 mains en sol majeur

Padre Davide da Bergamo (1791-1863)
Allegretto pour clavecin en ré majeur
Divertimento brillant ppur piano en mi bémol majeur
Divertimento pour piano en fa majeur
Divertimento pour piano à 4 mains
Divertimento pour piano à 4 mains (tempo di valse)
Divertimento martial pour piano à 4 mains
Pastorale à 4 mains
Tantum Ergo, pour soprano et piano
Nel gios Re di Giuda, pour 3 voix et piano à 4 mains

Ilaria Magrini, soprano
Duo Trivella

Davide Trivella, piano
Daniele Trivella, piano

Ensemble Padre Davide

Ce cd hors des sentiers battus réunit des oeuvres du compositeur d'origine bavaroise Johann Simon Mayr et de deux de ses élèves nés à Bergame, Donizetti et Padre Davide da Bergamo, dont le fil conducteur est d'avoir été écrites ou transcrites pour piano à 4 mains, la plupart présentées en premier enregistrement mondial. L'ensemble évoque irrésistiblement l'atmosphère d'un salon d'amateurs éclairés avec une prédilection pour l'opéra, une teinte de classicisme viennois et de style Bidermeier sans négliger un clin d'oeil au passé dans le 'Divertimento de stile fugato' du Padre Davide qui utilise des fragments de la Fugue BWV 878 du deuxième livre du 'Clavier Bien Tempéré' de Bach. La 'Marcia Lugubre' de Mayr évoquera d'autres souvenirs si l'on considère qu'elle aurait été jouée dans une transcription orchestrale aux funérailles de Richard Wagner. Et le programme se termine de manière inattendue par un 'Tantum Ergo' pour soprano et le 'Choeur des Lévites' de l'oratorio 'Gioas Re di Giuda', tous deux du Padre Davide, le second avec choeur, le tout accompagné par les deux pianistes. La bonne humeur communicative et le sens du théâtre des maîtres d'oeuvre de l'entreprise, les frères Davide et Daniele Trivella, assurent un plaisir de tous les instants. (Michel Lorentz-Alibert)

What unites two opera composers, Mayr and Donizetti, with an organist, Father Davide? (Born Felice Moretti, perhaps the most representative Italian organ composer of the fi rst half of the 19th century). It’s all about the piano, two or four hands, with this proposal of largely unpublished pieces by composers who surprise us as chamber music creators, which never failto betray a love for romantic melodrama.