Alban Berg (1885-1935)
7 Chansons de jeunesse

Gustav Mahler (1860-1911)
Das himmlische Leben, Mélodie pour voix & piano (or orchestra)

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)
Mélodies Valses on Tuscan Folk Lyriques, pour voix & piano, op. 6

Hugo Wolf (1860-1903)
Er ists
Lieder von Mörike
Lebe wohl
Morike Lieder

Richard Strauss (1864-1949)
Madchenblumen, 4 Mélodies pour voix & piano, op. 22 (TrV 153)
Ich wollt' ein Strausslein binden, Mélodie pour voix & piano (or orchestra), op. 68/2 (TrV 235/2)
Amor

Gustav Mahler (1860-1911)
Des Knaben Wunderhorn

Hugo Wolf (1860-1903)
Italienisches Liederbuch I
Italienisches Liederbuch II

Franz Liszt (1811-1886)
Es muss ein Wunderbares sein, S 314

Diana Damrau, soprano
Stephan Matthias Lademann, piano

Ce récital de Diana Damrau donné le 13 août 2005 dans le cadre du festival de Salzbourg représente la quintessence de l’art du lied allemand. Tout ici n’est que ravissement vocal et poétique dans un programme exigeant regroupant cinq maîtres du romantisme tardif, Berg, Mahler, Zemlinsky, Wolf et R. Strauss auxquels se joint Liszt en bis. Pour son premier récital en solo Diana Damrau accompagnée par le piano raffiné de Stephan Lademann est dans la plénitude de son art et fait montre d’une aisance et d’une technique vocales admirables. La voix sait se faire puissante, délicate, ouatée, les aigus sont projetés avec aisance et le timbre est d’une grande pureté. S’y ajoute une diction et une intonation impeccables du verbe allemand qui fait de chaque lied un moment de grâce. Un atout majeur de ce récital, ce sont les six chants de valses de Zemlinsky et les six lieder de jeunesse de Berg, œuvres dont on ne se lasse pas. De bout en bout, Diana Damrau force le respect. Le public ne s’y trompe pas qui lui fait un triomphe. (Gérard Martin)