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Format : 1 CD Durée totale : 00:59:29
Label : Claves Référence : CLA0501 EAN : 7619931050126 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 1997 Date de sortie : 07/07/2014
Genre : Classique
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François Devienne (1759-1803)Concerto n° 2 en ré majeur pour flûte & orchestre Allegro Adagio Rondo: Allegretto Camille Saint-Saëns (1835-1921)Concerto n° 1 en la mineur pour violoncelle & orchestre, op. 34 Jacques Ibert (1890-1962)Concerto pour flûte & orchestre (1934) Allegro Andante Allegro scherzando Peter-Lukas Graf, flûte Claude Starck, violoncelle English Chamber Orchestra Raymond Leppard, direction
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 Devienne (1759-1803) que pourra ! Septième et pénultième enfant du second lit d'un bourrelier, voilà qui l'aida sûrement à se mettre en selle en dur-à-cuir de son instrument, la flûte (outre le basson). Il écrivit beaucoup pour elle, dont une méthode. Il fonda ce qui devait donner notre conservatoire de Paris. Réexhumé par Jean-Pierre Rampal, il fut écouté comme le Mozart français. Fin, élégant, presque transparent, ce concerto est très mélodique, plein de charme et d'humour, avec un orchestre assez haydnien. Le premier concerto de Saint-Saëns pour violoncelle, lui, s'inscrit dans la tradition beethovénienne, à la fois classique et romantique. Comme les quatre poèmes symphoniques d'environ la même époque (et sur l'exemple lisztien), il répond au souci de fondre les différents mouvements en un seul. Un peu rhétorique, le lyrisme ne s'épanche pas excessivement. Il fleure parfois avec une théâtralité de carton-pâte, et ceux qui n'idolâtrent pas ce compositeur y trouveront quelques effets de loupe un peu artificieux. Retour à la flûte avec Ibert. C'est l'exemple même du musicien foncièrement indépendant, champion de la légèreté, de l'ironie, de ce refus de peser ni poser que les mal embouchés taxent parfois avec dédain de divertissement. C'est surtout un maître dans la compréhension de toute la subtilité des instruments, et on entend bien ici combien la charité bien ordonnée du soliste commence par se régaler elle-même avant de nous combler. A noter ce début frôlant l'étrangeté, et une fin en fantaisie capricante tutoyant Gershwin. Bref, sur tout cet enregistrement finalement, une large palette historique de la musique nationale toutefois la moins aventureuse : ils finiront par nous faire aimer la musique française ! (Gilles-Daniel Percet)

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