Gyorgy Catoire (1861-1926)
Caprice, op. 3
Intermezzo
Trois morceaux, op. 2
Prélude
Scherzo
Vision Etude, op. 8
Cinq morceaux, op. 10
Quatre morceaux, op. 12
Quatre préludes, op. 17
Chants du crépuscule "Quatre morceaux pour piano", op. 24
Poème
Prélude
Valse, op. 36

Marc-André Hamelin, piano

Marc-André Hamelin ajoute un autre nom mystérieux à sa discographie avec cet album sur la musique pour piano d'un russe quasiment inconnu Georgi Catoire (un père français explique la sonorité de son nom de famille). Catoire fut l'un des nombreux compositeurs à s'épanouir dans la Russie prérévolutionnaire au tournant du vingtième siècle, et son style musical est typique de cette époque-là. Essentiellement miniaturiste, la plupart de ses compositions peuvent être décrites comme des expressions d'humeur plutôt que comme quelque chose d'abstrait. Son utilisation sophistiquée de l'harmonie donne à son style un caractère plus cosmopolite que celui de certains de ses contemporains tels Liadov ou Arenski. Peut-être peut-il être davantage comparé au jeune Scriabine sans la névrose caractérisant ses œuvres tardives. La modestie de la production de Catoire ainsi que le désintérêt de la Russie bolchevique ont indubitablement conduit à la négligence de cette musique, mais, de même qu'elle a attiré l'attention de Marc-André Hamelin, de même elle attirera sans nul doute l'intérêt de nouvelles audiences.

Marc-André Hamelin adds another mystery name to his discography with this album of piano music of the almost unknown Russian Georgy Catoire (a French father explains the inauthentic-sounding surname). Catoire was one of a large number of composers who flourished in pre-Revolutionary Russia at the turn of the twentieth century, and his musical style is very much of that period. Primarily a miniaturist, most of his pieces can be described as mood pictures rather than as anything more abstract, his more sophisticated use of harmony giving his style a more cosmopolitan feel than some of his Russian contemporaries such as Liadov or Arensky. Perhaps he can best be compared to earlier Scriabin but without the neuroticism found in the latter’s work. The modesty of Catoire’s output and its irrelevance to Bolshevik Russia have undoubtedly led to its neglect, but just as this music has attracted Marc-André Hamelin’s advocacy it will no doubt appeal to a new audience of listeners who can now rediscover it.