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Format : 2 SACD Hybride Digipack Durée totale : 02:19:45
Enregistrement : 17-20/10/2011 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo/Surround
Label : Audite Référence : AUD91668 EAN : 4022143916686
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 27/03/2013
Genre : Classique
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Johannes Brahms (1833-1897)Trio n° 1 en si majeur, op. 8 (version finale de 1889) Trio n° 2 en do majeur, op. 87 Trio n° 1 en si majeur, op. 8 (première version de 1854) Trio n° 3 en do mineur, op. 101 Trio Testore
Franziska Pietsch, violon Hans-Christian Schweiker, violoncelle Hyun-Jung Kim-Schweiker, piano
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 Les trios de Brahms sont généreusement servis par la discographie, et souvent au plus haut niveau. Proposer aujourd’hui une nouvelle intégrale est un défi qui mérite l’attention du mélomane. Bonne surprise : le Trio Testore propose les deux versions de l’opus 8. Celle remaniée en 1889 - la plus souvent jouée - garde une ampleur symphonique, mais sans le foisonnement de la version de 1854. La comparaison mouvement par mouvement s’avère passionnante, le livret de présentation en livre une éclairante analyse. Les opus 87 et 101 sont eux typiques de la dernière manière du compositeur, où l’expressivité repose sur la plus grande économie de moyens. / « Brahms, ou la mélancolie confortable des dimanches après-midi » disait méchamment Samson François. Rien de tel ici : le violon et le violoncelle se fondent idéalement, vibrent large, sonorité charnue, mais évitent tout sentimentalisme, soutenus par un piano sobre et sensible. A l’inverse de nos attentes, l’opus 8, façon 1854 montre les Testore sereins, apaisés. Nous les retrouvons fougueux dans la version de 1889, convaincants dans les deux cas, et écoutez leur chant éperdu dans les mouvements intermédiaires. Emotion intense dans les opus 87 et 101, qui naît de l’énergie et de l’objectivité des trois musiciens, parfaits médiateurs des réflexions ultimes de Brahms. Une intégrale cohérente et aboutie, servie par l’acoustique somptueuse de la Jesus-Christus Kirche de Berlin, où un certain Herbert von Karajan aimait à enregistrer… (Olivier Gutierrez)

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